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mercredi 28 février 2018

LES MICRO-ONDES (CHANSON PLUS BIFLUORÉE)

Une petite chanson pour finir ce mois frileux.



Les micro-ondes de Chanson plus Bifluorée texte: Sylvain Richardot parodie de la chanson "Les rois du monde" (G.Presgurvic)





dimanche 18 février 2018

Jacques Higelin La Ballade de Chez Tao Bercy 1986


"Vivez heureux aujourd'hui, demain il sera trop tard" est mon message dominical.

(Paroles de Jacques Higelin, Musique de Simon Boissezon)


vendredi 16 février 2018

LES DIX ENFANTS QUE MADAME MING N’A JAMAIS EUS


Dans une mégalopole chinoise, un homme d’affaires français rencontre la dame pipi du grand hôtel où il séjourne et travaille. Chaque fois qu’il va la voir, elle lui parle avec passion de chacun d’eux. Persuasive, sûre d’elle.

Avec son style poétique Éric-Emmanuel SCHMITT livre une fable du pays de Confusius marquée par son histoire, une réflexion sur la vérité et la certitude.


Cela dit c’est sympa, c’est joli, mais ce n’est pas roman du siècle non plus…



jeudi 15 février 2018

RENCONTRES


Voilà une petite histoire dont les liens sont biens réels, au détail près que Gilles n'a jamais croisé Jean, en tout cas ce n'est pas sûr, sinon ça aurait pu. En tout cas, ils se sont véritablement trouvés au même endroit au même moment, d'où les digressions assumées de l'auteur que voici.
Pour brouiller (un peu) les pistes, j'ai aussi changé quelques prénoms.


"Gilles n’avait pas choisi de venir à Nantes. Il était niçois avec un nom alsacien, Nantes il s’en foutait, il faisait son service militaire, il avait dix-neuf ans. C’était le 28 janvier 1972.

Les bidasses avaient été réquisitionnés d’urgence autour de la cathédrale en flammes pour empêcher les badauds nantais de venir voir ce spectacle rougeoyant. La voute menaçait de s’effondrer dans un fracas de poutres et de pierres, cela provoquerait des étincelles qui s’envoleraient et retomberaient sur la foule. Sur place, le Maire, le préfet, l’évêque, les pompiers, la police, les services techniques s’agitaient en tous sens pour qu’un drame ne s’ajoute pas à celui en cours. Gilles demandait inlassablement aux passants de repartir mais rien n’y faisait. Ce gamin encore mineur n’était pas écouté. Il en avait marre, il avait froid, il était fatigué mais il devait être là, athée protégeant les nantais d’un lieu de culte.

Ce soir-là, Jean voulait prendre des photos de l’évènement. La photographie était sa passion. Il était venu avec son fils aîné. Gilles avait dit à Jean de ne pas passer, Jean avait insisté, Gilles avait donné l’itinéraire de contournement pour prendre des photos de l’autre côté, là où c’était autorisé. Jean avait sèchement répondu « Je ne vais tout de même pas passer par le Pont de Pirmil ! » Gilles n’avait pas répondu parce qu’il avait froid, qu’il était fatigué et qu’il était niçois avec un nom alsacien et par conséquent ignorait où pouvait bien se trouver le pont de Pirmil.


Premiers jours d’août 1976. Jean accueille Paul sur son terrain à quelques encablures de Nantes. Un terrain immense, surplombé d’un chalet, avec moult forêts propices à la construction de cabanes, une coulée en contrebas, une prairie qu’il a fallu sauver de l’invasion des genêts, une intrigante dalle de béton, une étonnante caravane recouverte de dosses de bois et un mystérieux trou, que certains nommeront « cratère », d’autres « étang » puisqu’une légende raconte qu’une année de pluie diluvienne il fut empli d’eau le temps d’un jour entier puis de toute une nuit et un jour encore.

Paul est un homme dont l’âge fut toujours un mystère. Il a toujours semblé âgé toutes les années où il est venu chez Jean. Il boîtait depuis son retour de la guerre. Il y avait été blessé si grièvement que la Reine d’Angleterre le fit décorer à titre posthume.

Pourtant Paul, trente années après cet hommage faussement posthume, venait camper avec soixante gamins pour qu’ils aient des vacances, car Paul n’imaginait pas que ces mômes puissent traîner dans Nice les deux mois de l’été. Les premières années, Paul et ses campeurs venaient sans véhicule d’assistance, le ravitaillement se faisaient en carriole, les déplacements à pied.

Avec Paul, il y avait Mickaël. En 1976 il était le plus jeune. Puis avec le temps il avait eu quelques missions et lors du dernier camp, neuf ans plus tard, il était un des assistants de Paul. Mickaël et Jean, au fil des étés, avaient appris à se connaître et s’apprécier discrètement.



Quatre décennies plus tard. Jean et Paul ont rejoint le ciel, les étoiles ou la terre. Gilles est devenu un artisan reconnu, fervent défenseur de la langue niçoise et animateur une fois l’an d’une course pédestre de l’arrière-pays niçois.

Ce jour-là, Gilles remet le trophée de la victoire de la dite course à Quentin.

Ce jour-là, je sens la présence de Jean, que j’appelle plus coutumièrement Papa. Je ne sais pas pourquoi, mais je pense à lui comme cela m’arrive régulièrement mais ce jour-là rien ne me donne une raison de penser à lui. Je n’ai pas placé un bon mot dont il était l’auteur, personne n’a évoqué la photo argentique ou le trouble d’un gamin bidasse en Algérie, aucune femme ne m’a remercié de lui avoir tenu la porte. Pourtant je pense à lui. Comme ça.

Ce jour-là pourtant, je ne le saurais que quelques mois plus tard, nous étions trois dans la salle des fêtes à avoir connu ou croisé le chemin de Papa. Trois à l’avoir connu différemment.

J’étais là bien sûr. Gilles également puisque nous sommes amis depuis plusieurs années maintenant, mais Mickaël était là aussi. Il applaudissait Quentin le vainqueur de la course. C’est son fils."



The famous Cathédrale of Nantes (1972)

The famous camp of Nice in Bretagne (1976-1985)

mercredi 14 février 2018

L'ARCHIPEL D'UNE AUTRE VIE


Pavel GARTSEV est un soldat réserviste de l’armée soviétique sous l’époque de Staline. Lors de manœuvres aux confins de l’Extrême-Orient russe, il est désigné pour participer à la traque d’un fugitif. Avec quatre autres hommes, dont un sous-lieutenant arriviste et un officier ayant à son actif un certain nombre de balles dans la nuque de militaires considérés comme ennemis de l’idéologie stalinienne.

Dans leur traque, les personnalités se dévoilent, les langues se délient parfois et Pavel est partagé entre l’idée de remplir sa mission et bénéficier d’avantages matériels ensuite et celle de laisser le champ libre à celui qui, peut-être, n’est qu’un prisonnier politique arrêté par une simple délation. Pour cela, il ne doit pas éveiller les soupçons de ses chefs.

Lorsque le groupe comprendra qui est le fugitif, la vie de Pavel basculera.

Écrit avec finesse et subtilité, le roman est aussi une réflexion sur le sens de la vie.




mardi 13 février 2018

DE REDIFFUSER "ON LES NOMME HOMMES DE FER"


Samedi soir dernier j'ai eu l'occasion de bavarder avec Gaëtan, dont il est question ci-après, lors d'une soirée chez Christine et Nicolas, dont il est également question ci-après, des amis communs.

Gaëtan m'a reparlé du billet ci-dessous reproduit, datant de juin 2013, en me disant qu'il aurait plaisir à le relire. 

Ce qui est donc fait.


"Parmi les défis sportifs les plus difficiles, le triathlon longue distance (dit « Ironman ») figure sans conteste sur le podium.

Dimanche, à Nice, après des semaines de préparation, près de 3 000 concurrents s’élançait dans la Méditerranée pour 3,8 kilomètres de natation à l’heure où le jour est à peine levé. Pendant plus d’une heure pour la plupart, les nageurs affrontent la première épreuve du jour dans un balai de mouvements de crawl.

Une fois passé cette mise en bouche, les athlètes partent ensuite pour un périple de 180 kilomètres dans l’arrière-pays niçois notoirement vallonné.

Il s’en suivra un marathon.

Piètre nageur, je suis bien incapable de participer à ce type d’épreuve… Pour l’instant ! Venir ici en spectateur, pour le plaisir d’encourager l’exploit sportif, j’ai pensé que le triathlon était une bonne raison pour moi de me mettre à apprendre à nager correctement.

Grâce à Internet, j’ai pu suivre en direct les temps intermédiaires de deux d’entre eux, Nicolas et Gaëtan qui boucleront l’épreuve respectivement en 12 h 12’ et 11 h 8’ avant d’aller les encourager de la voix sur le marathon.

Nicolas me dira plus tard que les encouragements lui étaient bien utiles et reconnaîtra avoir marché un peu (on l’absout volontiers). Gaëtan, que je connais très peu (c’est le compagnon d’une amie), a probablement été surpris des encouragements de cet inconnu au chapeau.

Peu importe le temps du premier, 2 783 concurrents ont passés la ligne d’arrivée. 2 783 prouesses."


Cet été, Karine, la compagne de Gaëtan, tentera le même défi et s'y prépare déjà. Je la sais battante et volontaire, je ne doute pas qu'elle ira au bout de son rêve et je l'en encourage par ces quelques lignes.

NB : Pour autant, je nage toujours aussi médiocrement cinq ans plus tard et il n'est pas demain le jour où je crawlerai crânement dans la Méditerranée. 




mardi 6 février 2018

DAPHNÉ DISPARUE


« Je suis tombé amoureux d’une femme inconnue ». Tout commença par cette phrase.

Le romancier à succès Juan Cabo, victime d’un accident de la route le soir de son anniversaire, est devenu amnésique. Sur son carnet, il a noté être tombé amoureux d’une femme inconnue et avait commencé un paragraphe pour la décrire.

Pour retrouver la mémoire il note chaque fait et personnages sur un cahier et tente surtout de retrouver cette femme mystérieuse.

Dans son enquête il rencontrera des personnages troubles, flous, existent-ils vraiment ? Ne sont-ils finalement que la création de leurs auteurs ?

José Carlos SOMOZA interpelle parfois le lecteur en navigant entre la vérité, l’invention et l’observation que constituent la nébuleuse de la création d’un auteur.




lundi 5 février 2018

LES DOUZE BORNES DE GORBIO


Cela faisait plusieurs années que je n’étais pas allé courir à Gorbio, le club local étant également organisateur d’un trail et d’un kilomètre vertical en plus du célèbre « douze bornes » qui fêtera l’an prochain ses vingt ans.

Nous étions trois représentants de Courir à Peillon ce dimanche, Jérémy trouvant le temps de reprendre la course entre deux biberons -son petit Noah était présent mais n’est pas encore admiratif des performances paternelles-, Franck le varois peillonnais et votre dévoué.

Le parcours commence en descente sur route, inutile de préciser que les premiers kilomètres sont très rapides, avant de poursuivre sur un parcours vallonné avant la remontée sur le village avec en point d’orgue l’ultime kilomètre flirtant avec les vingt pour cent de dénivelé !

Il m’aura fallu moins d’une heure pour boucler le parcours et je ne peux que m’autosatisfaire de ce résultat de jeune quinquagénaire après une semaine où les sorties du soir furent plus nombreuses que les entraînements.


Franck

Jérémy