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mercredi 19 avril 2017

QUELQUES JOURS À BORDEAUX (2)

Hésitant, toujours pâle, je me suis malgré tout mis en tenue et ai retrouvé les copains. Eux sont enthousiastes à l’approche du départ, cela me revigore un peu.

Amoureusement motivé, je rejoins la zone de départ sans être vraiment convaincu du bien-fondé de ma démarche.

Vite rejoins par quelques-uns de mes acolytes peillonnais partis d’un autre sas, je n’essaie même pas de les suivre.

Nous sommes vingt mille à être partis en même temps sur des voies parfois étroites. Certains se fraient un chemin moyennant quelques coups d’épaules, les organisateurs devront prévoir à l’avenir un départ par vague de quatre mille coureurs afin de fluidifier la course.

Premier ravitaillement après l’espace Darwin (Caserne Niel) je marche un peu, après mes troubles d’avant course je dois m’hydrater plus qu’à l’accoutumée.



Nous retraversons la Garonne par le Pont de Pierre puis les parcours du marathon et du semi-marathon se séparent, je vais un peu mieux. De mieux en mieux. J’arrive à accélérer un peu, moins de cinq minutes au kilomètre (douze kilomètre-heure), c’est mon allure marathon. Je calcule, si je maintiens ce rythme quel sera mon temps ?

Je rejoins Séverine et Thierry, nous échangeons quelques mots rapidement, ils ont capitulé. Gênés par la foule, ils ont été à l’arrêt deux fois, impossible de tenir leur rythme dans ces conditions alors ils se font plaisir et ne regardent plus leur montre.

J’arrive sur les quais, au deux tiers de la course, il fait nuit désormais, à nouveau le pont Chaban-Delmas sur lequel je ralentis volontairement dans la partie montante.

La fatigue commence à se faire sentir, l’estomac me rappelle à son bon souvenir mais je suis désormais dans une phase de course euphorique, plus question de flancher !

Je rejoins Annabel, on ne se parle pas, chacun dans sa bulle ou sa musique, juste un petit geste d’encouragement, elle aussi termine bien sa course.

De peu j’évite la chute en piétinant sur un ralentisseur que je n’avais pas vu, distraction de fin de course ou la vigilance n’est plus la même.

C’est le Pont de Pierre à nouveau, le public en nombre, la ligne d’arrivée, l’excitation et la sensation d’avoir réussi même loin de mes temps habituels.

Nous nous retrouvons tous tant bien que mal ensuite, chacun raconte sa course, ses mésaventures, ses succès mais toujours pas de bière bien que ce soit un usage d’après course très agréable.

Le dimanche fut consacré à quelques balades dans Bordeaux guidés par David, le local de l’étape.



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