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mardi 31 mai 2016

LES LUMIÈRES DES SEPTEMBRE

Si dans « Le jeu de l’Ange » et « l’Ombre du vent » l’atmosphère fantastique de Carlos Ruiz Zafon m’avait passionné, je suis plus réservé sur mes deux dernières lectures que sont « Le Palais de Minuit » et « Les lumières de Septembre ».

Cette fois l’univers devient un scénario de film fantastique pour adolescent, avec des fantômes, un château ou vit un vieil homme solitaire et mystérieux. Naturellement il convient de traverser une forêt lugubre pour se rendre au château.

Outre les nombreuses scènes de batailles avec une ombre fantomatique et des automates notoirement agressifs, on note que le fin mot de l’histoire est un amour interdit.

En effet, le vieil homme, quand il était enfant, a promis l’exclusivité de son cœur à un homme (sic). Hélas, arrivé à l’âge adulte il tombe amoureux d’une femme (ce sont des choses qui arrivent) et fatalement brise son serment d’amour avec celui qu’on peut éventuellement gratifier de pédophile, mais on note que c’est un méchant (ouf) puisqu’on apprend que dans les années 30 il a un grand projet à Berlin avec des enfants (ah, oui, quand même).

Donc dès que l’homme tombe amoureux, il lui arrive les pires malheurs. Sympa, le scénario.
Carlos Zafon a toujours un problème avec les femmes, cela se devine dans ses livres (elles deviennent folles, meurt, sont inaccessibles,…), ici c’est encore plus flagrant, outre que le vieil homme à l’interdiction d’aimer, on note aussi que :

-         Hanna meurt dans d’atroces souffrances ;
-         Alexandra est à l’agonie depuis vingt ans ;
-         Simone devient solitaire et silencieuse jusqu’à la fin de sa vie ;
-         Irène, heureusement, survit et revient non sans avoir fait patienter son soupirant pendant dix ans alors qu’il lui a sauvé la vie et qu’elle en était très amoureuse.

Ah, ben zut, je vous ai raconté un peu la fin !






Carlos Ruiz Zafon, Les lumières de septembre, Editions Robert Laffont, ISBN 978-2-221-12290-7

vendredi 27 mai 2016

Compromis républicain

Black M étant devenu persona non grata aux commémorations de la bataille de Verdun pour avoir tenu des propos anti-français au point que tous les biens-pensants de souche veulent l'envoyer blasphémer ailleurs, Je propose qu'on le remplace par Renaud, qui lui au moins à le mérite d'être un gars bien de chez nous.



Sinon, il y a Sardou. C'est bien Sardou, c'est propre, c'est net, c'est français et de droite. Qui plus est, il pourrait chanter cette chanson-ci :

"Pour celui qui n'était pas né, 
Qu'était pas là pour apprécier, 
Verdun c'est du passé 
Dépassé"


Sans doute ne suffit-il pas d'aller brailler "Je suis Charlie" pour exprimer son attachement à la liberté d'expression, il faut vraiment être Charlie. C'est plus difficile.

jeudi 26 mai 2016

SAISIR L'INSTANT


Saisir l'instant tel une fleur,
Qu'on insère entre deux feuillets
Et rien n'existe avant après
Dans la suite infinie des heures.
Saisir l'instant.

Saisir l'instant. S'y réfugier.
Et s'en repaître. En rêver
A cette épave s'accrocher.
Le mettre à l'éternel présent.
Saisir l'instant;

Saisir l'instant. Construire un monde.
Se répéter que lui seul compte
Et que le reste est complément.
S'en nourrir inlassablement.
Saisir l'instant.

Saisir l'instant tel un bouquet
Et de sa fraîcheur s'imprégner
Et de ses couleurs se gaver.
Ah ! Combien riche alors j'étais !
Saisir l'instant.

Saisir l'instant à peine né
Et le bercer comme un enfant.
A quel moment ai-je cessé ?
Pourquoi ne puis-je... ?


Esther GRANEK. Je cours après mon ombre, 1981




dimanche 15 mai 2016

REPARER LES VIVANTS

Je dois bien reconnaître que la quatrième de couverture du livre ne m'attirait pas vraiment, présenté comme "le roman d’une transplantation cardiaque", je craignais un livre technique et médical qui m'aurait dépassé.

Mais ce roman de Maylis de Kerangal est bien plus que ça, il raconte l'histoire d'une vie qui cesse avec cette brutalité de l'inattendu, une famille confronté au choix, des médecins dans l'accompagnement et leurs décisions nécessairement rapide et efficace, d'un receveur qui doit admettre la mort d’un inconnu pour sa propre survie.

Les thèmes sont lourds, mais le style de l'auteur rend la lecture passionnante au point que le lecteur a le sentiment d'être dans l'histoire et les émotions qui l’accompagnent.




PS : Merci Véronique pour le prêt de ce livre. 

vendredi 13 mai 2016

BALLADE IRLANDAISE

Dans un livre d'espionnage, il n’est pas impossible que l'histoire débute par la découverte d’un colis piégé à l'aéroport et que le lendemain matin, le héros prenne le premier avion pour une ville inconnue au fin fond de l'Europe de l'est.

Dans un roman d'espionnage, notons-le, le héros maîtrise la langue locale.

Ce n'est pas tout à fait ce qui m'est arrivé, mais un auteur n'hésite jamais à tronquer la vérité pour le plaisir de son lecteur.

Ainsi, dimanche soir, un proche (qui n’est pas le patron du MI6) prenait l'avion pour Dublin avec son épouse, mais un colis suspect dans l'aéroport a nécessité la mise en œuvre d’une procédure de sécurité à laquelle s'est suivi tout un imbroglio faisant que leurs deux valises sont restées à Nice.

Dans ces cas-là, les valises sont récupérés sur le vol suivant, mais les protagonistes ne restaient pas sur place et prenaient ensuite un bateau.

C’est ainsi que j'interviens dans l'histoire, prenant en charge les valises à Nice, les récupérant à l'aéroport de Dublin pour les restituer aux propriétaires.

Finalement, cette histoire improbable m'a permis de passer une soirée irlandaise, certes seul, improvisé et ne parlant pas très bien la langue, mais suffisamment pour dîner dans un pub et boire une Guiness (ou deux) en écoutant un concert.

Cela n’eut rien de désagréable.



mercredi 11 mai 2016

RENDEZ-VOUS, SAINT LAURENT DU VAR


Je dédicacerais mes livres le samedi 14 mai de 10 heures à 18 heures à l'occasion de la dix-neuvième rencontre littéraire de Saint-Laurent du Var, Place du Castillon.

Venez nombreux