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dimanche 10 janvier 2016

PROM'CLASSIC 2016

On peut dire, cette année de façon encore plus flagrante que les précédentes, qu’il y a eu un avant et un après.

Avant les vacances de Noël, et après.

Avant, je projetais de courir les dix kilomètres de la Prom’Classic, dont le parcours est un aller-retour sur la Promenade des Anglais à Nice, en 41’40’’. Mon entraînement se faisait sur cette base honorable, un peu plus que mon record de 2013, certes, mais le demi-siècle approchant doucement, j’ai désormais pour objectif de maintenir plutôt que d’améliorer mes performances, surtout sur cette distance (sur marathon, je n’ai pas dit mon dernier mot, qu’on se le dise, rendez-vous à Rome le 10 avril prochain)

Après les vacances, force fût de constater que la diététique –et surtout l’hydratation- de la semaine familiale se faisait lourdement sentir et je révisais mes ambitions à la baisse, 43 minutes semblaient plus raisonnable.

On ne vit qu’une fois, après tout, ce n’est qu’une course de dix bornes, pas l’enjeu de l’année.
C’est donc l’esprit léger que je prenais le départ pour ma neuvième participation à cette compétition avec trente-sept autres acolytes de Courir à Peillon, précisément les trois quarts des adhérents d’un club où les entraîneurs se préoccupaient plus de la forme de la joyeuse troupe que la leur.

Malgré les dix mille coureurs inscrits annoncés (8 767 classés), un record, le départ par vague fluidifiait la course.

Je pars dans le sas des « 40 à 45 minutes », sur le rythme régulier de 4’15’’ par kilomètre, Je vois Fabrice et Joseph partir sur une base plus élevée, visant quarante minutes, ils sont dans leur allure. Je rejoins Aurélie gérant sa course sur les pas paternels. Un petit mot d’encouragement où un geste est lâché à chaque fois, furtivement, avant de continuer nos courses.

Sous le soleil méridional de janvier, ma stratégie d’un départ prudent s’avère efficace, je passe la mi-course en 21’21’’ et termine en 42’26’’.

En observant mes statistiques de Prom’Classic -le comptable que je suis ne dormirais donc jamais ?-, je constate qu’il y a en fait deux types de Prom’Classic, celles des années pairs après avoir passé les fêtes en Bretagne du Sud et celles des années impairs où j’ai réalisé mes trois meilleures chronos !

Mais on ne vit qu’une fois et ce n’est qu’une course de dix bornes, pas l’enjeu de l’année.


Quant aux trente-sept autres larrons, les résultats sont globalement satisfaisants, il y a certes les déceptions symboliques de ceux qui ont raté leur objectif pour une poignée de secondes, les aléas de fins d’années, les malades, les un peu blessés, ceux aussi pour qui les entraîneurs vont se remettre en question pour améliorer le programme, mais surtout une multitude de sourires et d’accolades de joie qui nous font du bien, des records battus, des objectifs atteints, du plaisir.

Sébastien et Julien à l'échauffement (Photo Franck P.)

2 commentaires:

  1. Toujours la forme même après les fêtes :-)

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  2. Bravo Antoine,
    j'aime beaucoup les fluctuations d'objectifs en fonction des événements et des enjeux. J'ai fait tout pareil... à 10 minutes près quand même ;-)
    Ayant passé la barre des 50... ans depuis longtemps, je suis dans la phase "on limite les dégâts". Ce qui fut fait. 53' 02" pour un objectif à "moins de 53'", j'étais pas loin. A 4' de mon record.
    Confirmation : je souffre plus sur un 10 km (surtout quand la vague part comme une folle) que sur un marathon. Belle journée quand même.

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