BIENVENUE SUR MON BLOG

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samedi 31 octobre 2015

ÉCRIS, VINS

À la fin de l’été, je participais à un concours de texte courts organisé par les Éditions Riquetti sur le thème « écris, vins ».

Avec un peu de retard sur la date annoncée, j’ai reçu hier soir avec beaucoup de plaisir un courriel du responsable d’édition, m’annonçant que mon texte « L’histoire de celle qui aimait le soleil et la guitare » avait été sélectionné avec dix-neuf autres.

Les vingt textes seront publiés courant décembre dans un recueil. Je vous préciserais en temps utile comment vous le procurer, le plus probable et le plus simple sera que j’en commande quelques-uns à l’éditeur pour les proposer à mes lecteurs.

Je suis naturellement très heureux de cette reconnaissance par les membres du jury.

Pour l’occasion, je remercie ma précieuse éditrice, devenue une amie proche, pour m’avoir présenté il y a quelques mois, Jean-Claude, l’un des organisateurs du concours.

Pour vous mettre en haleine, un petit extrait de mon texte :

« Avec cet été ensoleillé, j’avais pris de belles couleurs. Autour de moi, mes voisines aimaient également mettre en valeur leurs atouts. Tous les jours un homme venait nous voir, nous observait longuement, nous touchait aussi et n’hésitait pas non plus à pincer l’une d’entre nous. A la fin de l’été, un groupe de jeunes, riants et chantants, était arrivé. Le premier soir, je les ai entendu jouer de la guitare jusque tard dans la nuit. Cela me plaisait de les entendre, j’imaginais leur insouciance et j’étais curieuse de savoir ce qui allait arriver.

Je savais bien que ma vie ne s’arrêterait pas là, qu’il y avait un après mais j’ignorais lequel. Une amie m’avait parlé de sa cousine qui était aigre et amère, on disait d’elle qu’un soir, elle provoqua un accident de la route et que plusieurs humains avaient été tués. Je frissonnais à ce destin. Devrais-je moi aussi devenir une tueuse alors que j’aimais tant le soleil, la musique et les chants ? »


mercredi 28 octobre 2015

L’ANALPHABÈTE QUI SAVAIT COMPTER

Vous dire que ce roman est particulièrement original et déjanté est un euphémisme !

L’histoire débute dans les années soixante dans les latrines de Soweto, pour sur terminer plus de quarante années plus tard en compagnie du Roi de Suède et son premier ministre.

La probabilité de se trouver dans un camion de pommes de terre avec un colis postal contenant une bombe nucléaire en compagnie de ces deux-là, étant, selon les calculs de l’analphabète, d’environ une sur quarante-cinq milliards six cent soixante-dix millions deux cent douze mille huit cent dix !

Pour que les personnages soient en adéquation avec le roman il faut notamment :

-Une analphabète sachant parler anglais, chinois, suédois et autres dialectes ;
-Un ingénieur chargé du programme nucléaire sud-africain parfaitement incompétent et alcoolique ;
-Deux agents du Mossad obstinés ;
-Trois chinoises écervelées spécialisées dans la fabrique d’antiquités bimillénaires (avec certificat d’authenticité à l’appui, cela va de soi), à la recherche de leur oncle résidant à Bonn ou Berlin, elles ne savent plus, mais en tout cas en Suisse, ça c’est sur ;
-Un déserteur de la guerre du Vietnam notoirement paranoïaque ;
-Une vraie-fausse comtesse cultivatrice de pommes de terre
-Deux jumeaux portant le même prénom dont un n’existe pas, l’autre est complètement idiot et dont le père était un républicain notoire avant d’avoir été un royaliste convaincu ;
-Une colérique contre absolument tout et en révolte permanente mais dont les actions la conduiront à se faire virer y compris des groupes anarchistes.
-Et naturellement, le Roi de Suède (très habile pour tordre le coup des poules) et son premier ministre en véritable fée du logis.

On peut regretter cependant, les clins d’œil sarcastiques à la politique intérieure suédoise qui échappe fatalement aux lecteurs non-suédois insuffisamment informés sur la question. Mais la lecture et truculente.



De Jonas Jonasson (traduction de Carine Bruy)
ISBN : 9 782 266 248 983


dimanche 18 octobre 2015

GRAND PRIX DU CAVIGAL

Décidément ce début de saison commence pour moi sur les chapeaux de roues, après les performances aux Grand Prix de Gairaut, Boucles Berluganes et collectivement à l’Ekiden de Fayence la semaine dernière, je participais ce matin au Grand prix du Cavigal, sur le magnifique site du Mont Boron, pour la septième fois (après 2001, 2005, 2009, 2012, 2014).

La particularité de cette course est d’emprunter différents types de terrains (montées, descentes, faux plats, escalier, sentiers…) et la pluie de la nuit risquait d’accroitre la difficulté de la course.

Après avoir pris soin de m’écarter de la route au moment de la photo avec l’élu, qui se classera longtemps après moi il faut bien le préciser, la course partait à vive allure à l’instar des cross où chacun veut se positionner avant d’emprunter les sentiers étroits aux dépassements difficiles.

Le rythme fut donc soutenu tout au long du parcours où chacun voudra reprendre une place et ne pas en perdre, à ce petit jeu l’ascension finale fera souffrir plus d’un concurrent !

23e sur 127 concurrents en 47’13’’, un résultat personnel dont je me réjouis, à moins d’une demi-minute de mon record de 2012 !

Courir à Peillon avait deux autres participants à la course, Giacomo finissant deux places et neuf secondes devant moi, il monte sur le podium de sa catégorie, et Hubert qui se rassure sur sa condition (50’47’’)  après une petite déception dimanche dernier à l’Ekiden de Fayence.

Cette course terminait pour moi le préambule de la saison, pour laisser la place aux cross hivernaux qui pourtant commencent dès le 1er novembre à Mougins !



Pendant ce temps-là, à Lisbonne, Jérémy, un autre Peillonais, bouclait son marathon en 2h54, pulvérisant ainsi son record du Nice-Cannes 2009 !

samedi 17 octobre 2015

INCROYABLES SCOOPS À LA VILLE DE NICE

Ce blog ayant également vocation à être un blog d’investigations, je vous ai déniché deux scoops particulièrement improbables mais parfaitement authentiques :

1) Le Maire de Nice serait écologiste, tout de même pas au point de faire liste commune avec les Verts (et le Front de Gauche) aux prochaines élections régionales, n’exagérons rien, mais il fait dans le recyclage là où on ne s’y attend le moins.  

2) Le Maire de Nice tiendrait ses promesses (je sais que c’est difficile à imaginer) en tout cas au moins une d’entre elles !

Le concept, pas con, est le recyclage de promesse électorale.

En novembre 2011, j’écrivais sur mon précédent blog un billet intitulé « LE PARCOURS DE SANTE », en ces termes :

« Le 10 février 2011, alors que la campagne électorale pour les élections cantonales de 2011 battait son plein, Nice-Matin titrait (page 12) « GAIRAUT : UN PARCOURS DE SANTÉ LE LONG DU CANAL ». Cette déclaration faisait suite à une réunion du comité de quartier tenue la veille. Le quotidien soulignait « une annonce satisfaisante, donc. Mais pas isolée. Lors de cette rencontre, les riverains ont été arrosés d’une pluie de promesses ».
Et pour être « arrosés par une pluie » il faut que ce soit de la bonne pluie qui mouille, qu’il pleuve comme ruminant qui se soulage (disait mon père) et pas que ce soit un petit crachin breton, qui, dit-on, ne mouille que les cons, c’est dire si nous ne sommes pas concernés.
Neuf mois plus tard, on ne peut pas dire que la promesse ne soit pas tenue. Il y a bien un espace préposé à l’activité physique sur le canal de Gairaut : Trois malheureux appareils de musculations alignés sur quelques mètres au bout du chemin ont récemment fait leur apparition… »

Or, j’observais ce matin en gambadant sur le dit Canal de Gairaut que de nombreux postes d’exercices physiques longeaient désormais le sentier du Canal. Cette promesse électorale des cantonales de 2011 est en passe d’être tenue,…. juste avant les élections régionales de 2015 !

Une sorte de deux en un subtil.


Ainsi, avant de traverser la rue, les malvoyants de Cimiez pour qui rien n’a été fait depuis plus d’un an et demi, devront peut-être attendre encore un peu…. Les présidentielles de 2017 arriveront vite ! voir sur ce blog "ET LES AVEUGLES MONSIEUR LE MAIRE" 

mercredi 14 octobre 2015

RENDEZ-VOUS, NICE

Le vendredi 14 octobre, je dédicacerais mes livres à la permanence de Dominique et Patrick MOTTARD, 10 avenue Cyrille BESSET à Nice, à partir de 18 heures 30.

Venez nombreux !





Photos : Helyette


dimanche 11 octobre 2015

EKIDEN DE FAYENCE

L’orthographe du mot ekiden avec un K, permet de voir qu’il ne s’agit pas d’équitation et que le mot est d’origine japonaise (voir sur ce lien).

Ainsi, ce dimanche, avait lieu à Fayence la cinquième édition de ce marathon en relais, à laquelle Courir à Peillon présentait une équipe pour la deuxième année consécutive.

Je prenais le premier départ pour une boucle de cinq kilomètres mais je me fais surprendre par le faux plat montant du premier kilomètre qui me donne l’étrange sensation de ne pas être à mon rythme. Fort heureusement, je suis rassuré dès le deuxième kilomètre en prenant mon allure de croisière. Les 5 kilomètres en 21’10’’.

Hubert s’élançait ensuite pour dix kilomètres (deux boucles de cinq), mais n’a pas encore son niveau de forme optimale, ce n’est que le début de la saison ! Bon camarade, il fera ensuite le dernier kilomètre de presque tous ses équipiers. Les 10 kilomètres en 46’30’’.

Chantal, couvrira la distance suivante (cinq kilomètres) dans un honorable chrono de 24’20’’ avant d’aller défendre notre cause auprès des organisateurs suite à une erreur de numérotation des dossards dans notre équipe.

Franck, l’homme fort du groupe, lui aussi en début de saison, nous fait gagner quelques places dans le classement pendant ses dix kilomètres de course en 37’55’’. Avec les cinq premiers kilomètres en 18’50’’, la régularité de son relais est exemplaire.

Puis viennent les amoureux de la bande, Séverine pour cinq kilomètres qu’elle couvre en 23’35’’ et enfin Thierry qui ferme le bal pour sept kilomètres cent quatre-vingt-quinze mètres, soit la boucle de cinq en 22’40’’ suivi d’un parcours additionnel pour que la distance soit conforme et homologuée. Les 7,195 kilomètres en 33’08’’.

Thierry passe donc la ligne d’arrivée 3 heures 6’38’’ après mon départ.

La tradition conviviale de Courir à Peillon nous conduisit ensuite dans le restaurant le plus proche !

Passage de témoin entre Franck et Séverine

Hubert attentif au conseil de son entraîneur (il y en a moins un !)

L'équipe au complet


Photos 1 et 2 : Thierry



vendredi 2 octobre 2015

PEINE PERDUE

Dans le Sud de la France, un jour de tempête, la gloire locale du football est tabassée et laissée pour mort sur la plage. Un inconnu le ramène aux Urgences avant de disparaître.

Troublant roman où l’histoire devient presque secondaire, prétexte à une galerie de portraits de vingt-deux personnages.

Des personnages blessés, des jeunes devenus adultes écorchés se débattant comme ils peuvent pour construire leur vie.

Un roman sombre et passionnant d’Olivier ADAM après « Les lisières ».




PEINE PERDUE, Olivier ADAM, Editions FLAMMARION
ISBN 978-2-0813-1421-4