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samedi 29 août 2015

CHECK POINT

A bord de deux camions hors d’âge, cinq jeunes humanitaires, quatre hommes et une femme, traversent la Bosnie en guerre pour distribuer l’aide alimentaire de leur association lyonnaise.

Au fil de l’histoire, l’image altruiste de l’humanitaire s’écorne sévèrement et nous découvrons des motivations bien moins glorieuses.

Dans ce nouveau roman, Jean-Christophe Rufin nous offre un thriller passionnant dans un milieu qu’il connait mieux que personne (il fût l’un des fondateurs de Médecins du Monde), dans un style toujours aussi agréable à découvrir.



CHECK POINT, Jean Christophe RUFIN,
Editions GALLIMARD, ISBN 978-2070146413

mercredi 19 août 2015

DERNIÈRE LIGNE DROITE

La parution de mon deuxième livre "Les silences assourdissants" est imminente !

Lundi soir, mon éditrice et amie m'a présenté la maquette du livre. Tenir entre les mains ce nouveau-né en papier est toujours un moment émouvant.

Dès le lendemain matin, le bon à tirer à été adressé à l'imprimeur et nous attendons désormais impatiemment de ses nouvelles dans les semaines qui viennent.

Pour vous faire patienter, voici la couverture en avant-première :

samedi 15 août 2015

CYBERHAINE

Comme une mygale haineuse vomissant sur la toile
Ils répandent la haine du bout de leurs claviers
Courageusement blottis d’un masque déloyal
Ils charrient leur mépris, leur façon d’aboyer

De tout temps la peur a apporté le rejet
L’ignorance fut le socle des discours populistes
Coupable de tous maux, celui qu’on ne connaît
Les réseaux dits sociaux bavent de haines simplistes

De fausses citations alimentent la bêtise
Quelques photos truquées de violence infinie
Il ne faut presque rien pour convaincre un naïf
Ils savent que jamais leur cible ne vérifie

Leurs ficelles sont bien grosses pour qui regarde loin
Si ce n’était si grave on pourrait même en rire
Dire des mots d’amour est pourtant plus serein

Rêver de dire bonjour, d’échanger un sourire.


Antidote

vendredi 14 août 2015

QUELQUES JOURS SUR LES CIMES

Pour ces quatre jours, le programme était assez simple : Randonnée le matin, retour dans l’après-midi, bière en terrasse et tarot jusqu’au soir.

A deux reprises, la route de la Bonette fût le point de départ de nos marches, une première fois en direction du Col de Fer marquant la frontière franco-italienne avant de redescendre vers le lac de Vens. La seconde marche nous conduisait au col de l’Alpe par le GR56 après avoir longé la crête de Blanche sur un sentier à flanc de montagne particulièrement abrupte et peu rassurant pour qui, comme moi, appréhende le vide.

Au départ d’Auron, le troisième jour, nous rejoignons la croix de Bercha par un sentier raide dont nous découvrons après coup qu’il est en hiver une piste noire pour skieurs ! Prudents, nous ferons la descente par le versant opposé de la montagne, moins spectaculaire, certes, mais ô combien plus sereine.

Pour le quatrième jour, la ballade se fait dans la vallée de la Tinée, partant du village perché de Marie vers la pointe de Clamia.

Le paysage du Mercantour, de sentier pierreux en chemin de crêtes, de forêts de mélèzes en prairies de pâturages, de bergeries en forts militaires bâtis sur les pics, de cascades en ruisseaux et aussi une faune particulièrement riche. Ainsi, au cours de nos diverses pérégrinations nous aurons eu le loisir d’observer quelques marmottes, lever les yeux sur le vol d’un aigle (1) et croiser, très furtivement, la route d’un chamois.

Lac de Vens

deux randonneurs connus


La Tinée vue du village de Marie

(1) D’après nos recherches, la tête blanche et la très grande envergure des ailes pourrait correspondre à la description du gypaète barbu, mais sa réintroduction est très récente dans le Parc National

dimanche 9 août 2015

ASCENSION DU COL DE BRAUS

Jusqu'au dernier instant je me réservais le droit de renoncer à l'ascension du Col si la chaleur se maintenait. Fort heureusement, une légère brise rend la compétition envisageable.

C’était ma deuxième participation à cette course de l’arrière-pays niçois, je ne l’avais pas vraiment programmé cette année, mais ne voulais pas terminer ma saison sur l’abandon de la Bonette. 

Neuf kilomètres était au programme, six-cents mètres de dénivelés avec des passages à douze pour cent et une pente particulièrement irrégulière.

A mi-parcours, j’étais rejoint par un groupe de trois coureurs, dont un sociétaire de Blausasc Trail, qui avait la particularité de prendre de mauvaises trajectoires dans les lacets et perdait à cette occasion quelques encablures. Mes temps de ravitaillements plus long permettait au trio de revenir régulièrement à ma hauteur, jusqu’au dernier d’entre eux où je ne parviendrais plus à les suivre. Malgré mon insistance je terminerais la course quelques poignées de secondes après eux, en moins de cinquante-trois minutes tout de même.

Après la course, j’apprenais que mon adversaire d’un jour, n’était autre que le concurrent m’ayant soufflé le podium au challenge du Pays de Paillon que je n’avais jamais eu l’occasion de rencontrer.

Quel dommage que les organisateurs aient quitté le challenge, notre rivalité sportive n'en aurait été que plus intense, et la participation à la course plus conséquente (84 coureurs seulement)

Claude, mon adversaire d'un jour et d'un challenge (à la prochaine l'ami !)
Photo Claude E.



jeudi 6 août 2015

LES LUTINS MALÉFIQUES DU PLATEAU DE CALERN

Deuxième randonnée de la semaine, jusqu’au plateau de Calern, au départ de Cipières. La chaleur est au rendez-vous et ma réserve d’eau s’avérera tout juste suffisante. La montée se fait par le GR4 et le hameau de Calernet. Au sommet, un vent léger est le bienvenu. L’aven de Baudillouns permet aux spéléologues de s’adonner à leur passion au travers de multiples méandres et galeries jusqu’à -433 mètres !

Je vais jusqu’à l’observatoire du CERGA d’où la vue sur la plaine de Caussols est, dit-on, admirable. Mais après la solitude de l’heure passée à monter, je suis gêné par la présence des bâtiments de l’observatoire et le sommet de la falaise ne montre pas le village de Caussols mais juste une route. Je repars en laissant le site à quelques parapentistes et autres amateurs d’aéromodélisme.

En reprenant ma route, je croise quelques lutins, vêtus de tuniques blanches portant chapeaux pointus et masques, je les observe s’agiter autour de celui qui, plus grand que les autres, semble être le chef. Peut-être s’agit-il d’un groupe d’enfants écoutant avec attention les explications d’un apiculteur, mais je n’écarte pas l’hypothèse des lutins qui est tout à fait crédible.

Lors du retour sur Cipières, je perds la trace du sentier balisé (sans doute l’action des lutins du plateau), mais je déjoue facilement leur plan maléfique grâce à ma montre magique, dotée d’une boussole m’indiquant la direction à prendre pour rejoindre mon point de départ.


Il me fallait bien une bonne bière pour me remettre de mes émotions.

Indice rassurant en cours de randonnée

Indice de fin de randonnée


mercredi 5 août 2015

COL ET TUILES

Le programme de la première randonnée de l'été me conduit à Vence pour une sortie en VTT. Du col de Vence, je rejoindrais Saint-Barnabé, puis Coursegoules et retour au col. Chemin faisant, je me dis que je pourrais bien faire l’ascension. Dès que possible, je gare ma voiture et part à l’assaut des six derniers kilomètres.

Pourquoi donc s’infliger cette montée imprévue, me diriez-vous ? Pour le seul plaisir de le redescendre à vive allure, tout simplement !

Le hameau de Saint-Barnabé se rejoint par une petite route bitumée, la suite du parcours est sur sentiers et pistes. Parfois, bien que les montées ne soient pas si raides, les cailloux et racines sur le sol m’obligent à mettre pied à terre. Quelques doutes sur l’itinéraire parfois, quelques demi-tours de temps en temps, font partie de jeu de piste dans lequel je ne me sors pas mal.

Après la forêt de Garavagne, et alors que je me disais que la prochaine zone ombragée pourrait-être le lieu idéal pour mordre dans mon casse-croute, je sens un insecte dans mon casque. Je prends peur, fais un geste incontrôlée pour retirer mon casque et c’est la chute !

La surprise passée, et sans piqure d’insecte, je repars sur mon chemin en restant prudent sur la descente caillouteuse jusqu’à Coursegoules et ma pause déjeuner.

Le village reculée, vu de la piste, mérite une photo. Je m’arrête pour immortaliser l’instant, cherche mon téléphone, en vain. Je n’ai plus de téléphone.

Je reviens sur mes pas, surveillant bien le sol pour tenter de voir l’indispensable appareil. Je le retrouve mille trois cent mètres plus loin -et plus haut puisque la descente est devenue montée- à l’endroit précis de mon gadin !

Enfin le cliché peut se faire, et je poursuis mon périple par une petite route qui devient sentier avant de rejoindre la départementale, quelques hectomètres avant le Col de Vence.

Puis c’est la descente asphaltée jusqu’à ma voiture, une récompense après l’effort de la montée, six kilomètres avalés en une poignée de minutes, juste pour le plaisir.

L'autre plaisir post-randonnée indispensable consiste à s'asseoir dans le premier bistrot venu pour se désaltérer d'une bonne pression bien fraîche.

Le lendemain soir, j’ai la surprise de retrouver un pneu de mon vélo à plat. Après démontage, il y a un trou de quatre centimètres dans la chambre à air ! Pourtant, il n’y avait rien quand j’ai fini la randonnée de l’avant-veille, aucun corps étranger dans le pneu, et la lacération est sur l’intérieur de la chambre, du côté qui est sur la jante. Mystère !


Demain, je devrais faire emplette dans un magasin de sport.

Coursegoules (tout ça pour ça !)