BIENVENUE SUR MON BLOG

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samedi 31 janvier 2015

ODE À UN CÉPAGE


Douce goutte saoule qui coule dans ma bouche
Saveur et senteur qui effleure mon cœur nantais
Mémoire aléatoire de mon histoire farouche,

Juste un frais petit godet de muscadet


vendredi 30 janvier 2015

LA DAME DE CARRAS

Des nouvelles interprétées au théâtre, voilà qui avait de quoi intriguer un auteur de nouvelles !

La semaine dernière, au théâtre de l’Eau Vive, à Nice, je découvrais ainsi l’univers fantastique et niçois du prochain opus de Patrick Mottard.

Sur une mise en scène de Fabienne Colson, les textes étaient joués par clin d’œil cinématographique à la manière de grands cinéastes, à commencer par Alfred Hitchcock.

Le temps d’un soir les mots de Patrick Mottard nous transportent dans l’irréel à travers le temps, évoquant avec finesse l’au-delà ou la solitude, la surprise d’une rencontre ou la mégalomanie.

« Tu as osé (et réussi) le surréaliste » ai-je soufflé à l’auteur après la représentation, et avec brio aurais-je pu ajouter.


Et ce n’est que quelques-unes des nouvelles de son recueil à paraitre, autant dire que je hâte d’en savoir plus !  







lundi 26 janvier 2015

SUR LES SENTIERS DE ROCBARON

Le dernier acte (ou presque) des cross de la saison se déroulait cette année dans le Var, au domaine de Pességuière, sur la commune de Rocbaron.

Au petit matin, le gel laissait encore quelques traces, vite dissipées par le soleil rayonnant tout ce dimanche sur ce parcours varié à souhait. Quelques prairies, des relances en sous-bois, des sentiers en côtes, des passages dans les vignes, il n’y avait pas de place pour la monotonie sur ce tracé.

Le cross pour tous ouvrait le bal et les trois peillonnais au départ ont largement valorisés leurs couleurs. Carine remporte la course chez les féminines avec une motivation particulière que je garderais secrète, Magali est transportée par la jubilation de signer ici son premier podium, tandis que je passais ma course à tenter, sans succès, de rejoindre le coureur précèdent.

Chantal, à peine remise de sa bronchite, signe un honorable résultat de convalescente.
Nos élites, Julien et Jérémy, dans la dernière course du jour, compensent leur relative manque de forme par leur mental de battant permettant à Jérémy une qualification pour les pré-France, dans deux semaines dans le Gard.

Six coureurs, deux podiums, une qualification, Courir à Peillon a de quoi sourire !

Magali dans sa course (Photo Claude)
  


Nota pour l’organisation :

Les + : site magnifique, parcours au top, balisage parfait


Les - : pas de ravitaillement d’après course malgré un dossard à 8 euros. La merguez à 3 euros sur le site a fait les affaires du boulanger du village chez qui nous avons acheté nos casse-croutes.

dimanche 18 janvier 2015

mardi 13 janvier 2015

OÙ ON VA PAPA ?

Jean-Louis Fournier a eu deux enfants handicapés dont il parle avec humour (l’auteur travaillait avec Desproges sur la minute nécessaire de Monsieur Cyclopède) et tendresse et émotion dans un roman (je dirais plutôt un journal imaginaire, une suite de scène).

Il évoque le désarroi d’un père, la difficulté à communiquer, le regard des autres, la bêtise administrative, la mort d’un de ses fils, les moments de vie vécus et ceux qu’il a regretté de ne pouvoir vivre.

Après la publication du livre, la maman des enfants a réagi sur un blog dont voici le lien, dans un souci d’équité.




Où on va Papa ? de Jean-Louis Fournier, ISBN, 978-2-298-02055-7



lundi 12 janvier 2015

Y A ENCORE DU BOULOT

Samedi matin, dans le but de rendre hommage aux dix-sept victimes assassinés par des minables pour les seuls tords d’avoir été dessinateurs libres ou policiers ou juifs, je me suis rendu à la marche silencieuse organisée à Nice où tout le monde braillait « Je suis Charlie », le clivant Maire de Nice, Christian Estrosi, en tête de cortège, son frère ennemi de prédécesseur, Jacques Peyrat, ex FN, également sur les rangs.

Non, je ne voulais pas brandir la pancarte que l’on m’a mis dans les mains ni crier avec eux, ce n’est pas ma vision du recueillement. Si j’avais voulu porter une pancarte, cela aurait été « Je suis moi, je suis choqué par l’assassinat de dix-sept personnes et fermez vos gueules ».

Dimanche après-midi, tous les grands de ce monde soutenaient dignement le deuil des français, parmi ces pseudos-Charlie, citons quelques charlots :

Ali Bongo, président de la République gabonaise dont le pays est brillamment classé 98e dans le classement de la liberté de la presse.

« Sur les réseaux sociaux gabonais, nombreux rappellent qu’en septembre 2012, la télévision TV+ a été attaquée par des hommes cagoulés, après avoir subi, lors des élections de 2009, le mitraillage de son émetteur, sans qu’une enquête n’ait été réellement menée ou que les officiels ne s’en soient montrés émus. Aussi, un bon nombre d’internautes gabonais se demandent pourquoi Ali Bongo ne pratique-t-il pas chez lui ce qu’il prêche en allant participer à la marche pour Charlie Hebdo. Au Gabon, «des pères et des mères de famille se font battre sauvagement, n’importe comment, pour justement qu’ils renoncent à penser qu’ils peuvent jouir d’une quelconque liberté dans leur pays et c’est ce président-là qui annonce fièrement qu’il va manifester aux côtés d’Hollande? Moi si j’étais à Paris, j’irai manifester contre lui avec une grosse bannière géante qui recouvrera tout un building», écrit une chroniqueuse gabonaise d’Amérique du Nord sur son mur Facebook. »

Ma source sur ce lien 

Sergueï Lavrov, ministre russe des affaires étrangères. 148e dans le classement de la liberté de la presse. Rappelons que depuis 2000 plus de 150 journalistes ont été tués en Russie en raison de leurs prises de position. Plus d’une vingtaine de meurtres sont toujours non élucidés

Ma source sur ce lien


Viktor Orban, premier ministre hongrois, c’est un tel démocrate que le Hongrie est rebaptisée République Soviétique de Hongrie

« Votée en décembre 2010, la très décriée loi sur les médias voulue par Orban n'est pas une exemple en matière de liberté de la presse et de liberté d'expression, notamment avec les amendes très élevées, de l’ordre de 650.000 €, qui peuvent être infligées aux médias et la création d’un Conseil des médias dont les membres ont été nommés par… le Fidesz (le partie d’Orban). Une situation qui n’a pas évolué et qui continuait d'inquiéter le commissaire aux Droits de l'homme du Conseil de l'Europe en décembre 2014.»

Mes sources sur ce lien-ci et ce lien-là

Je pourrais continuer avec la Jordanie, la Turquie, et bien d’autres. Sans commentaires.

Le classement RSF de la liberté de la presse, c'est ici

Logique après cela que Willem déclare « vomir sur ceux qui subitement disent être nos amis »

La cerise qui a fait déborder le vase, c’était dimanche soir, quand France Télévision et France Inter organisaient ensemble une soirée à l’auditorium de la Maison de la Radio ou nombre de chanteurs sont venus pousser la chansonnette, et d’humoristes raconter leurs blagounettes. C’est un peu dommage que Didier Porte et Stéphane Guillon n’aient pas été invités, l’unité nationale aurait eu encore plus de gueule.

Rappelons que Porte et Guillon se sont fait virés de France Inter en 2010 pour avoir tenus des propos jugés irrévérencieux par leur directeur de l’époque, Philippe Val, ancien directeur de ….. Charlie Hebdo !

Sinon, il s’est passé quoi d’autre ce week-end ? Il a fait beau. L’actrice Anita Ekberg est décédée.

Ah, si, j’allais oublier tant l’information est passée inaperçue. Au Nigeria, Boko Haram a perpétré le pire massacre de sa sinistre histoire faisant des milliers de victimes !

Les articles sur ce sujet : Jeune Afrique, Le Figaro, Slate



Je laisse à Wolinski le soin de conclure : 




dimanche 11 janvier 2015

PROM’CLASSIC (2015)

Les effluves festives des fêtes (et de mon anniversaire) conditionnent généralement les résultats de la première course de l’année, et force est de constater que ces dernières semaines ma diététique n’a pas mis à mal mes performance sportives !

Tout commence avec la traditionnelle photo de groupe du club, pour l’occasion avec le nouveau maillot, suivi de l’échauffement avant de rejoindre les sas de départ.

C’est une agréable surprise, les sas ne sont pas filtrés. Cela signifie que les numéros de dossards ne sont pas attribués en fonction d’une performance passée dûment justifiée à l’inscription, mais que chacun entre de le sas correspondant à son temps estimé –il faut bien sûr que tout le monde joue le jeu- je me dirige donc dans le sas des 40 à 45 minutes où je retrouve quelques-uns de mes camarades de club.

Je pars avec la deuxième vague de départ –deux minutes après la précédente- ce qui limite un peu l’embouteillage des premiers kilomètres, que je parviens pourtant à courir à la vitesse souhaitée malgré les à-coups.

Après le demi-tour à mi-course je peine un peu à relancer, mais pas de quoi s’affoler. C’est après six kilomètres qu’un point de côté fait son apparition, je parviens à le faire passer mais je perds du temps. Lors des trois derniers kilomètres, je m’efforce de maintenir un rythme soutenu même s’il est inférieur à celui de départ pour terminer la course en un peu plus de 42 minutes.


C’est un peu plus que prévu, mais ce n’est pas pour autant une déception !

Course d'équipe pour Jean-Claude et Thomas (photo FP)

vendredi 9 janvier 2015

C’EST L’HUMOUR QU’ON ASSASSINE

Dimanche prochain, je vais courir la Prom’Classic de Nice avec un ruban noir fixé sur mon dossard, en hommage à meurtres de sang froid de douze personnes dans les locaux du journal Charlie Hebdo le 7 janvier, d’une policière municipale le lendemain à Montrouge et de quatre otages ce vendredi à Paris.

Ce qui est à pleurer encore un peu plus, c’est que je n’ai pas eu à aller chercher loin le ruban noir, je l’avais déjà porté en septembre dernier pendant le marathon de Berlin en mémoire d’Hervé Gourdel.
Je ne lisais pas régulièrement Charlie Hebdo, je ne partageais pas forcément leurs idées, mais au-delà du drame de la tuerie de 17 personnes, au-delà du fait que certains étaient connus, il s’agissait entre autre d’hommes et de femmes dont le travail consistait à dessiner, seulement dessiner, et qu’ils sont morts pour ça, parce que d’autres n’aimaient pas leurs dessins.

Cabu, Wolinski, Charb et Tignous, se battaient avec leurs pinceaux pour que vive la liberté d’expression. Ils avaient fait le choix, en 2005, de publier des caricatures de Mahomet d’un de leur confrère danois. Depuis, de prétendus religieux leur ont promis la mort.

Je dis bien « prétendus » religieux, puisque le message du Coran est clair : « Ne tuez point la vie qu’Allah a rendu sacré » (Al-Isrâ 17-33).

Parmi tous les témoignages, celui de mon neveu Tarik m’a ému aux larmes :

« Au nom de quel dieu peut-on faire ça? Allah? Je suis sûr que non!
Issu de deux familles profondément croyantes, une chrétienne, l'autre musulmane jamais il ne m'a été inculqué la haine d'autrui. Bien au contraire, j'ai appris l'écoute, l'amour, le dialogue et surtout la tolérance!

Alors oui, des mots peuvent blesser, oui certains dessins font grincer des dents. Mais ils ont le mérite de faire réfléchir et parfois de faire s'exprimer des personnes idéologiquement opposés. Pour peu que ces personnes ne soient pas armés d'autres choses que de stylos ou de micros, les débats s'élèvent. Les armes n'ont jamais eu ce pouvoir, paroles de milouf!!!!
Enfin, hier j'ai lu la phrase d'un rappeur, "Lino" pour le citer, qui disait: " Un mec qui fume des gens ça n'a rien à voir avec l'Islam, c'est un enc*** de psychopathe."
Alors peu importe le nom que porte dieu, il est peut-être grand mais avant tout il est amour et tolérance, bordel!! »

Ma colère et ma douleur sont aussi celle du blogueur que je suis. A plusieurs reprises je me suis exprimé pour dénoncer la censure faite à des blogueurs, notamment au Bengladesh où plusieurs d'entre eux ont été condamnés à mort pour athéisme.

Mon ami blogueur Franck Duconno, réagissait en ces termes peu après la tragédie : « On ne va pas se laisser abattre par des cons et des saloperies pareils! Le blog de la déconnitude, reprendra, en fonction de ses moyens, ce flambeau que ces connards sont persuadés d'avoir éteint.... »

Je compte sur toi plus que jamais, Franck.

Courageusement, l'équipe de Charlie hebdo a dores et déjà prévue de publier un numéro dés mercredi prochain. Je rends hommage à leur courage, à leur force de reprendre leurs armes à eux : des crayons.

Parmi les nombreux dessins, difficile de faire un choix. Je vous propose d'abord la célèbre couverture de Cabu, puis quatre dessins irrévérencieux que n'auraient pas renier les caricaturistes et enfin un dessin plus poétique.








samedi 3 janvier 2015

UNE PLACE A PRENDRE

JK ROWLING, dans cet opus, nous conduit dans un tout autre registre que celui du célèbre sorcier à lunettes.

L’histoire se déroule à Pagford, Barry Fairbrother, l’un des notables de la bourgade, meurt subitement. Aussitôt, une lutte pour sa succession se met en place.

Au fil des pages, nous découvrons que le bon Barry avait quelques failles sous son apparence altruiste. Outre la lutte politique, les prétendants dévoilent aussi leurs jusque boutisme, au détriment parfois de leur propres familles, jusqu’à la tragédie qui conclura l’élection.

Les adolescents de la commune ne sont pas en reste, dans leur quête d’identité mettant parfois des bâtons dans les roues des adultes.

Ce sont quelques portraits au vitriol dans un climat à la Claude Chabrol, le tout avec l’humour très britannique dont l’auteur nous avait délectés dans les premiers tomes (en particulier) de la saga Harry Potter.


Nombre de personnages sont notoirement attachants entre le cynisme et le désespoir. L’issue du roman est particulièrement émouvante.