BIENVENUE SUR MON BLOG

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dimanche 28 décembre 2014

DE HIÉRARCHISER L’INFORMATION

Ce dimanche midi, en regardant nonchalamment le journal télévisé de la chaîne publique, j’observais que l’importance de l’information, tant dans la durée que dans la chronologie du traitement des sujets, tenait un peu plus du divertissement que de l’information elle-même.

Sur une durée totale de 21 minutes 37, le journal se décomposait ainsi :

Sommaire : une minute, dont 45 secondes concernant la neige en hiver
Premier sujet : il fait froid en hiver, et même des fois il neige à la montagne quand on va faire du ski, ah ben mince alors, les vendeurs de chaînes à neige sont en rupture de stocks (durée : 12 minutes 30, soit plus de la moitié du journal)
Deuxième sujet : disparition de l’avion d’Airasia avec 150 personnes à bord (durée : 1 minute 48)
Troisième sujet : incendie d’un ferry grec (durée : 1 minute 20)
Quatrième sujet : La cyberattaque dont a été victime Sony empêchant d’utiliser la X-box reçue à Noël (durée : 2 minutes)
Cinquième sujet : Le film de Patrice Leconte avec Christian Clavier (durée : 2 minutes 14, second sujet dans le durée, plus de 10% de la durée totale)
Sixième sujet : Le concours télévisé « Prodiges » diffusé la veille au soir sur la même chaîne (durée : 35 secondes)
Transition et salutation : 10 secondes.

J’ai tout de même la fâcheuse impression que le premier sujet aurait pu être écourté considérablement, tant il semble évident que des chutes de neiges en Savoie au mois de décembre sont dans l’ordre logique de la météorologie et c’est d’ailleurs pour cela que tant d’automobilistes s’y rendaient.

J’ai tout de même la fâcheuse impression que la promotion cinématographique trouverait plus sa place chez Michel Drucker que chez sa nièce.

J’ai tout de même la fâcheuse impression de ne pas avoir vu le travail de journalistes.

Tout cela est vérifiable sur ce lien (la validité du lien est d’une semaine environ)


Bien entendu, j’envoie un courriel à France 2 sur leur site en les invitant à répondre en commentaire de blog. S’ils me répondaient d’une autre manière, je ne manquerais pas de le faire savoir à tous mes fidèles lecteurs.

Neige en décembre, vendange en septembre ?
(Photo JP Clatot - AFP)




dimanche 21 décembre 2014

CROSS DEPARTEMENTAL POUR TOUS- LEVENS (06)

Ce matin à Levens, les crossmen se retrouvaient pour leur dernier rendez-vous de 2014, et auraient pu chanter en plagiant Bécaud « Le grand pré vert était blanc » tant le mercure était descendu bas dans la nuit pour n’afficher qu’un seul petit degré à 9 heures (et dix de plus à midi).

Comme le veut l’usage, les championnats départementaux débutent par le cross dit « pour tous », ouvert aux non-licenciés et aux licenciés loisirs de la FFA.

Malgré le froid et le début des vacances scolaires, 66 concurrents ont ouvert le bal sur 8,3 kilomètres en trois boucles d’un circuit sans difficulté majeure.

Matthieu, le vainqueur du cross Amnesty de la semaine dernière était avec moi au rendez-vous, sans aucune illusion de récidive à en juger par la présence au départ de quelques coureurs plus performants que nous.

Je suis heureux d’avoir convaincu Carine de venir courir ce cross, et sa fausse mauvaise humeur du début est vite dissipée. Philippe, convaincu depuis bien longtemps aux bienfaits préparatoires du cross, ainsi que Jean-Robert, le doyen du club, complètent le quatuor des coureurs peillonnais (Chantal attend son heure sur le championnat féminin).

Le départ est rapide comme à l’accoutumé sur ce type de cross, la course débute par deux virages et nous sommes nombreux à avoir repéré la passage boueux après deux-cents mètres !

14e après la première boucle, 21e à la seconde, je termine la course à la 20e place dans un temps honorable de 36’59’’ pour 8,3 km, soit une vitesse de 4’27’’ par kilomètre (13,5 km/h).

Alors qu’elle venait sans prétention particulière -voire à reculon- Carine se classe 2e féminine (et 1ère de sa catégorie) après avoir longtemps couru accompagnée par Philippe, tandis que Jean-Robert, gagne également le classement de sa catégorie !


Mon vrai plaisir d’entraîneur, je l’ai vécu après la course, quand la réticente Carine m’a finalement avoué avoir pris du plaisir à courir un cross !

Carine heureuse, ..... d'avoir gagner une pancarte !!


mardi 16 décembre 2014

DE MODIFIER LES PROPOS D'UN AUTEUR

je n'avais pas fais attention auparavant, mais j'observe que dans la reprise de Piaf "Mon amant de Saint-Jean", Bruel transforme le texte à la troisième personne qui devient "Son amant de Saint-Jean"

En tant qu'auteur, naturellement, la pratique me chagrine et je n'aimerais pas que Bruel, s'il venait à chanter mes textes, en modifie le contenu par simple convenance personnel.

Notons au passage que la chanson interprétée par Edith Piaf a été écrite par... un homme, Léon Agel, 1910-?, (qui sait écrire aussi des chansons à la con, puisqu'il est également l'auteur de "Sans chemise, sans pantalon", immortalisée -hélas- par Rika Zaraï -hélas bis)


Gainsbourg en revanche, assumait le texte, avec "Mon légionnaire" (paroles de Raymond-Roger Asso,1901-1968), sans changer une virgule ni une note mais avec une réorchestration bien menée.


Même Carla Bruni respecte l'auteur et assume un texte écrit et prévu pour un homme ! Et pas des moindres puisqu'il s'agit de Tonton Georges, 1921-1981, (autant dire qu'elle avait intérêt à respecter l'auteur).


Peut être aurait-ce pu devenir "Quand je pense à Fripouille, je mouille", mais je m'égare dans la grivoiserie d'autant que cette suggestion pourrait être interprétée avec une arrière pensée politique malveillante !


dimanche 14 décembre 2014

COURIR POUR LES DROITS DE L’HOMME

La particularité du cross en général, et du cross court en particulier et la rapidité du départ. Pour éviter de piétiner dans le peloton, on joue un peu des coudes, on se fraye un chemin afin de se positionner.

Le cross Amnesty International de Valbonne échappe d’autant moins à la règle que les premiers mètres se disputent sur un sentier étroit avant que le parcours se poursuive ensuite dans les rues de la technopole de Sophia Antipolis.

Un groupe de 3 coureurs caracole en tête, tandis que je les suis à moins de dix mètres sans parvenir à revenir sur eux tant le rythme est élevé (le premier kilomètre en 3’39’’) !

Mais je me sens capable de faire un bon résultat d’autant que l’an passé, mon ami co-entraîneur, sur cette même course, s’était enorgueilli d’un podium dans sa catégorie. Cela me motivait forcément.
Je reste sagement au contact avant de rejoindre la féminine du groupe, Corinne, un athlète que j’ai déjà vu sur des courses sans la connaître vraiment.

Après la partie bitume, alors que nous longeons la Bouillide sur la piste de la Source, je n’entends plus Corinne et ne perds pas de vue les deux premiers de la course. Ils sont proches, mon écart se réduit avec le deuxième alors que nous arrivons à la mi-course. Je parviens à le rejoindre mais je sens qu’il est derrière moi.

Je ne veux rien lâcher dans ce dernier kilomètre, en montée quasi-ininterrompue. Je veux conserver cette deuxième place, cela ne m’est jamais arrivé sur une course. En venant j’escomptais bien un podium par catégorie, j’avais vu les temps de l’an dernier, c’était jouable !

Dernier virage, il ne reste que cent cinquante mètres, j’accélère encore tentant le tout pour le tout, au cas où le troisième viendrait se lancer dans un sprint pour revenir. Je ne veux pas de ce scénario. Je ne l’entends plus derrière moi, plus que quelques foulées maintenant !

Nous nous serrons la main après l’arrivée, mon immense sourire malgré l’essoufflement en dit long sur cette satisfaction que je savoure. Je m’empresse d’annoncer la nouvelle par texto aux plus proches pour leur faire partager ma prouesse héroïque (si, si).

C’est mon premier podium individuel ! Je me suis placé à la deuxième place d’une course ! Je suis heureux d’écarter mon Marathon berlinois en demi-teinte en terminant l’année avec une belle réussite.

Finalement, les résultats ont été serrés. Si le premier gagne avec une minute d’avance, mes trois poursuivants pointent entre cinq à quinze secondes seulement après moi. Il s’en est fallu de très peu.


Sourire jubilatoire après l'effort !

la preuve en image !






samedi 6 décembre 2014

L'ESCALATOR

Ce matin, je me rendais dans un centre commercial pour quelques emplettes de Noël. Sur l’escalator me conduisant du parking à la surface marchande, deux jeunes gens interpellent une femme en âge d’être leur mère.

- Vous êtes souriante Madame, c’est agréable de voir des gens souriant.

La scène aurait pu s’arrêtée là, attendrissante et sympathique.

Mais la scène ne s’est pas arrêtée là, les deux jeunes gens ont cru bon d’ajouter :

- Parce que quand on voit ça !


Et ils se sont retournés vers moi….


Photo : http://capitaine-haddock.over-blog.fr/

jeudi 4 décembre 2014

SALE TEMPS POUR LES CROSSMEN !

Ce sont les dommages collatéraux des intempéries de ces derniers jours. Dimanche dernier, le cross de Levens était annulé tant le grand pré communal était détrempé. Équiper tous les coureurs de palmes rendait l’opération quelque peu complexe. A cela s’ajoutait le vent et les risques de voir s’envoler les installations de toile !

Puis, et l’information a été diffusée mercredi soir, le cross des îles de Lérins subissait le même triste sort pour la deuxième fois de son histoire en quarante-deux éditions. C’est l’Office Nationale des Forêts cette fois qui mettait en garde sur les risques de chute d’arbres. Bien que la météo prévoit d’être plus agréable dimanche disent les prévisionnistes.


Souhaitons que les prochains cross du département (Valbonne le 14 et à nouveau Levens le 21) ne subissent pas le même sort afin que les valeureux athlètes puissent à nouveau gambader joyeusement dans forêts et prés avant de rentrer chez eux boueux de la tête aux pieds, mais souriant face à leur conjoint désemparé !



lundi 1 décembre 2014

Scopitone N°39 - GIEDRÉ ode à la contraception

Commençons en musique cette période de l'Avent, prélude des fêtes de la Nativité que sont la joie et la magie de Noël !