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mardi 30 septembre 2014

MARATHON DE BERLIN (première partie)

Inscrit depuis près d’un an, organisé depuis plusieurs mois, entraîné pendant douze semaines avec parfois des baisses de forme ou de moral, le jour J d’un marathon est un moment savouré et apprécié.
Cette année, Berlin était mon premier marathon international et vivais cela avec Julien, David et Jean-Claude, trois compères du club de Courir à Peillon.

La veille, le retrait des dossards s’était fait sur le site de l’ancien aéroport de Tempelhof,  fermé en 2008 et reconverti depuis en un immense parc et hall d’expositions et manifestations diverses, où l’ancienne activité du lieu est toujours visible rendant cet espace particulièrement insolite.

Après avoir récupéré nos dossard, puce, sac et petit bracelet en papier dont nous ignorons l’utilité et que je conserverais par hasard sans savoir qu’il m’évitera des déboires, nous encourageons les deux filles de David sur les courses enfants avant de consacrer l’après-midi au tourisme berlinois.

Le plus marquant à Berlin et la juxtaposition de l’austère architecture d’Europe de l’Est avec la modernité des bâtiments plus récents, tout en assumant un passé sinistre. Les marchands du temple des souvenirs ne se privant pas de rentabiliser la funeste Histoire dans leurs échoppes ! Combien de kilomètres de mur a-t-il été vendu depuis sa chute en 1989 ?


Fresque à la gloire des travailleurs socialistes, sur le mur de ministère des finances


Le rituel de la veille du marathon, outre les pâtes au beurre, est la préparation méticuleuse des affaires de courses, accroché la puce au lacet d’une chaussure, sortir les gels, fixé le dossard que pour l’occasion nous ornons d’un ruban noir en hommage à Hervé Gourdel.
Vient enfin le jour J.

Nous déjeunons en silence avant de rejoindre l’aire de départ. Le train du petit jour se remplit peu à peu de coureurs jusqu’à ce que tous descendent ensemble et rejoignent le même lieu grouillant de monde.

Je passe les barrières pour entrer dans la zone départ, en montrant mon dossard. Je ne comprends pas pourquoi Julien s’agite, Jean-Claude et David rejoignent Julien et palabrent également avec un officiel. Je m’aperçois seulement maintenant que, plus que le dossard, les contrôleurs ont surtout vérifier le fameux bracelet en papier. Celui dont nous n’avons pas compris la raison et que je suis le seul des trois à avoir conservé. Pour cette incompréhension mes trois amis sont refoulés ! Je ne peux évidemment rien faire pour eux. Ils ont l’espoir de pouvoir présenter une carte d’identité que nous accompagnateurs amèneront, souhaitons-le à temps !

Je pose mon sac à la consigne et rejoins mon sas de départ agacé par cette rigueur qui empêche mes amis d’entrer. Qui plus est, une probable erreur lors de mon inscription, fait que je suis dans le derniers sas, j’ai dû omettre de mentionner mon temps de référence sur marathon qui m’aurait permis de partir d’un autre sas.


Jean-Claude m’a rejoint. Il a réussi à passer en douce mais nous n’avons pas de nouvelles des deux autres.

Ont-ils réussi à entrer ?

(à suivre)


samedi 20 septembre 2014

DES DIFFÉRENTES FAÇONS DE S’EN LISSER LES BRETELLES

La métaphore exposée par l’exemple dans mon précédent billet, fait parfois ressortir des expressions plus ou moins poétiques et j’ai recensé moult façon d’exprimer son désintérêt.

Si certains s’en battent les couilles, et fort heureusement pour eux la métaphore les sauvent d’une atroce souffrance, d’autres préfèrent s’en battre les couettes ou les rouflaquettes ce qui, j’en conviens, est plus distingué.

Il semble moins violent de s’en tamponner l’oreille avec une babouche, le coquillard avec des tibias de langouste ou la nouille avec une pelle.

Nombre aussi choisissent de n’en avoir rien à battre, à cirer, voire à branler, ce qui est surprenant dans le sens où il n’est pas très flatteur d’exprimer ne pas être doté d’un organe permettant cette activité manuelle. Mais je n’en ai cure (très chic).

On s’en soucie également comme de l’an quarante, de sa première chaussette, chemise, pantoufle ou culotte. N’importe quel vêtement fera l’affaire.

Dans la littérature Proust s’en fiche comme de colin-tampon : "Mais qu'il soit Dreyfusard ou non, cela m'est parfaitement égal puisqu'il est étranger. Je m'en fiche comme de colin-tampon" (A la recherche du temps perdu), et à au moins deux reprises Georges Brassens reprenait l’expression, dans la chanson « Jeanne », vidéo ci-dessous, mais aussi « Le vent s’en soucie, et c’est justice, comme de colin-tampon » (Le vent).

L’un de nos anciens présidents de la République avouait en privé que cela lui en touchait une sans faire bouger l’autre, mon frère ainé affirmant que notre daron avait fait usage de cette expression bien avant le successeur de Tonton et prédécesseur d’on sait qui, désormais revenant.

Plus fréquemment, feu notre papa, s’en badigeonnait le nombril avec le pinceau de l’indifférence. J’ai relevé ici et là des expressions similaires en remplaçant le nombril par les testicules, qui sont décidément misent à l’épreuve dans le sujet du jour.

Récemment, mon ainé, avec qui je partage cette préoccupation sémantique, attribuait l’expression paternelle à Pierre Dac, des recherches sur la toile ne m’ont pas permis de confirmer cela, en l’attribuant, au contraire, à Achille Talon

Ce passionnant sujet n’est par conséquent pas tranché.

Je conclurais par une expression qui s'appliquerait volontiers à l'actualité politique de ces dernières semaines (de Frangy en Bresse à coucou me revoilou -hier soir- en passant par le phobique) : Le train de la connerie roule sur les rails de mon indifférence.







PS : un blogueur à précédemment traité du sujet, voir sur ce lien, je ne vais pas m'attribuer son boulot

Selon Gogole Images, ce dessin est en rapport avec notre sujet
Détail amusant, en cherchant une illustration pour ce billet, je tombe sur le dessin d’un blogueur ami. Voir sur ce lien



mardi 16 septembre 2014

QU'EST CE QU'UNE MÉTAPHORE ?

Les gens de lettres répondent à cela par une longue définition :

"La métaphore, du latin metaphora, lui-même du grec μεταφορά (metaphorá, au sens propre, transport), est une figure de style fondée sur l'analogie et/ou la substitution. C'est un type particulier d'image sans outil de comparaison qui associe un terme à un autre appartenant à un champ lexical différent afin de traduire une pensée plus riche et plus complexe que celle qu'exprime un vocabulaire descriptif concret."  (source Wikipédia)

Michel Audiard, nous donne un exemple de la vie courante -si j'ose dire- dans "Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages" (1968)



Dans les années 30, Colette Renard usait également de métaphores pour évoquer ses nuits. (Âmes sensibles s'abstenir, ndla)




En plus moderne, la version 2.0 de Jeanne Cherhal :



Il n'aura échappé à personne que ce blog prend une tournure culturel et pédagogique. Ne me remerciez pas, ça me fait plaisir.

samedi 13 septembre 2014

BERLIN, J-14

Dans deux semaines, je participerais au marathon de Berlin, qui sera mon neuvième départ sur la distance reine, dont la quatrième à l’étranger (après deux participations à Barcelone et une à Milan).

J’ai attrapé le virus en 2004 dans le Luberon, puis ce fut le Médoc en 2006 (dont l’édition 2014 a lieu aujourd’hui) qui reste mon record de durée maximale en 5 heures 6 et également un record de chaleur en course avec 36° !

2014 marque donc mon dixième anniversaire de marathonien, ce sont aussi les vingt-cinq ans de la chute du Mur de Berlin. C’est avec quelques amis que les deux commémorations seront dignement célébrées.

Mais quelle étrange préparation !

Depuis mi-juillet que l’entraînement pour ce rendez-vous a débuté, je ne me suis jamais senti dans l’allure. Il y eu bien le mariage d’un neveu début août, dont les agapes aurait pu expliquer une difficile mise en jambe, mais la noce est désormais loin est les sensations à l’entraînement sont toujours étrangement fastidieuses à tel point que j’ai récemment vérifié si j’avais souscris à l’assurance annulation !

Après m’en être ému sur un réseau social après une énième séance décevante, les nombreux messages de soutiens et d’encouragement m’ont quelque peu revigorer.

Je serais donc à Berlin le 28 septembre prochain, pour 42,195 kilomètres incertains où la montre GPS ne me sera guère utile, et en pensant aussi que beaucoup de coureurs n’ont pas eu la chance de décrocher un dossard (la règle des inscriptions par tirage au sort fait nécessairement de nombreux déçus).

Et on verra bien...

L'ami Yann et son frère, ce jour au marathon du Médoc



Quelques un des messages :

« Courage Papa, aux yeux de certains tu resteras le meilleur de la course peu importe la performance ! »

« Courage tonton tu vas y arriver »

« Antoine, si tu n'attends rien du marathon, c'est le marathon qui t'attend, lui !  Une séance difficile aujourd'hui ne peut révéler ton état de forme le jour J et annoncer obligatoirement une performance décevante ! Garde le cap ! »

« Je te rappelle que l'Allemagne est aussi le pays de la bière »


Marathon de Marseille, 2012


Marathon de Milan, 2013




PS : Eloi, un des plus fervents commentateurs de ce blog, beauf et blogueur, me fait parfois observer que mes lecteurs n’ont pas de nouvelles pendant de longues périodes ces temps-ci. C’est juste et je vous invite à m’en excuser, les journées n’ont que deux bras comme le souligne Franck, un autre commentateur et blogueur.