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jeudi 31 juillet 2014

ET LES AVEUGLES, MONSIEUR LE MAIRE ?

L’an passé, la ville de Nice réalisait des travaux sur l’une des avenues proche de chez moi, afin que le revêtement rende silencieux le passage des voitures et que quelques places de stationnement soit créées.

Les passages piétons furent équipés d’une bande en relief afin de permettre la traversée des aveugles. Les trottoirs eux-mêmes étaient également dotés d’une zone devant les passages piétons permettant aux aveugles d’identifier l’endroit.

Hélas, les entendants, plus nombreux et plus bruyants que les non-voyants, protestèrent vite contre ses bandes en relief, dénonçant une nuisance sonore lors du passage des véhicules sur ces bandes qui furent rapidement démontés.

En janvier dernier, lors de l’assemblée générale du comité de quartier, le Maire de Nice (dont la présence exceptionnelle n’a très certainement aucune relation avec l’approche des élections municipales, la seule mauvaise foi présumée d’un blogueur agaçant souhaite la souligner) précisait bien entendu que le retrait des bandes reliefs n’était que provisoire en attendant de trouver une solution acceptable par tous.

Six mois ce sont écoulés, les élections municipales sont passés, le Maire a été réélu, et les aveugles doivent toujours se débrouillés comme ils peuvent pour traverser l’avenue Cap de Croix.

Avant de convoiter le plus haut siège de son parti, le Maire de Nice devrait s’occuper de régler le problème des aveugles de sa commune.


Passage piéton avenue Cap de Croix à Nice


PS : cela me rappelle une histoire de jardin public prétendument budgété et voté avant les élections cantonales de 2011… Le terrain est toujours en friche, et enclavé…. !


Ressortant pour l’occasion le prospectus du candidat de 2011 (réélu cette année au Conseil municipal de Nice sur la liste du Maire), je lis qu’une promesse prévoyait l’agrandissement du bureau de poste (rien à mi-mandat), quant à la création d’une nouvelle crèche, je vais me renseigner mais j’en doute. 


mardi 29 juillet 2014

LA LÉGENDE DE LA BAIE DES COULEURS

Le talent de l’auteure Laurence Dionigi se décline cette fois sur un roman dont l’action se déroule à Nice au cours de la sombre période allant de 1943 à la libération de la ville.

Laurence a habilement mêlé l’intrigue romanesque à l’Histoire locale en se documentant largement, notamment auprès de Maurice Winnykamen, témoin de cette période. Le personnage principal étant inspiré de l’histoire réelle de la grand-mère de l’auteure, dont elle me parla avec passion.

Le résultat est brillant, fait de réalisme historique, de mémoire, d’émotion et d’intrigue, auxquels s’ajoute une visite des rues de Nice.






La légende de la baie des couleurs, de Laurence DIONIGI, ISBN 978-2-917790-64-9, éditions baie des anges.

dimanche 27 juillet 2014

COCORICO !

Autant je m’étais ennuyé l’an passé en spectateur du Tour de France (si l’on excepte la victoire de Riblon à l’Alpe d’Huez), autant je me suis régalé cette année.

Si le vainqueur, Vincenzo Nibali, a largement dominé les débats, la lutte pour les premières places a été acharnée, et pas seulement pour les coureurs français, Valverde et Van Garderen étant mêlés dans la bataille.

Mais ce sont bien les coureurs français qui se sont illustrés dans ce Tour. Si je n’attendais pas de prouesse de Pierre Rolland en raison de la fatigue accumulé sur le Tour d’Italie qu’il termina quatrième (avec Nacer Bouhani vainqueur du classement par points et de trois étapes de ce même Giro), il n’y a pas que les podiums de Jean-Christophe Peraud et Thibaut Pinot qui sont à souligner.

Excusez du peu !
Deux victoires d’étapes (Blel Kadri à Gerardmer et Tony Galoppin à Oyonnax), un jour en jaune (Tony Galoppin), mais aussi, et on en parle moins, un seul abandon sur les 44 coureurs français présents (Arthur Vichot), le classement par équipe pour AG2R, et des coureurs français omniprésents dans les étapes puisqu’un à cinq tricolores se sont classés systématiquement dans les dix premiers (avec Coquard, Galoppin, Bardet, Démare, Lemoine, Dumoulin, Feillu, Chavanel, Gautier, Chérel, Reza, Péraud, Voeckler et Rolland). Certes, on aurait aimé que les sprinteurs Bryan Coquard, Romain Feillu et Arnaud Démare voient leurs efforts récompensés.

Côté classement, outre Jean-Christophe Péraud et Thibaut Pinot, quatre autre français se classent dans les vingt premiers (Bardet 6e, Rolland 11e, Feillu 16e, et Gadret 19e), et on ne peut que s’émouvoir de la cinquième place de Bardet perdu l’avant-dernier jour pour deux secondes dans le contre la montre alors que sa crevaison lui a fait perdre une trentaine de secondes !

Les esprits chagrins me diront que les abandons de Froome et Contador auraient changés la nature des résultats, je répondrais qu’ils ont raison, les deux podiums français auraient eu encore plus de panache en présence de ces deux-là. N’oublions pas que lors de son abandon, Contador accusait déjà un lourd retard au classement.

Les esprits chagrins, encore eux, hausseront les épaules en me faisant observer que, dans le vélo, de toute façon, ils sont tous dopés.

Les années noires du cyclisme des années 90 ont bien du mal à s’effacer. Quelques observations cependant :

La montée de Nibali vers Hautacam n’est que la 29e plus rapide de l’histoire du Tour, loin derrière les « performances » des sombres années.

En 1994, Indurain courait le contre-la-montre Périgueux-Bergerac par 40° C sur 64 kilomètres à 50,5 km/h, hier, Tony Martin, champion du monde de la spécialité, avec 10 kilomètres et 10 degrés de moins se contentait d’un petit 48,8 km/h.

Si Vincenzo Nibali termine son Tour de France à 40 km/h de moyenne (comme les années précédentes), Lance Amstrong, en son temps, flirtait avec le 42 km/h, sur des Tours plus long à l’époque ! (Les distances des grands tours sont limités désormais, le nombre de jours de repos sont obligatoirement de deux et ne doivent pas correspondre à des transferts). 

Je ne doute pas qu’il y aura des histoires de triches qui sortiront un jour où l’autre, comme cela existe dans tous les domaines sportifs ou non, mais j’ai la très nette impression que la situation s’est clarifiée.


Thibaut Pinot et Romain Bardet
Blel Kadri à Gerardmer

Tony Galoppin à Oyonnax
 

mercredi 23 juillet 2014

L'Etranger Dans La Glace


23 juillet 2009-23 juillet 2014.

En souvenir de mon papa, cette chanson d'Hubert-Félix Thiéfaine sur la maladie d’Alzheimer.




mardi 15 juillet 2014

L'OMBRE DU VENT

C’est toujours avec délectation que je lis un roman de Carlos Ruiz Zafon.

Paru en France en 2005, L’Ombre du Vent, se déroule dans les heures sombres de Barcelone entre 1945 et 1955. Daniel Sempere (le narrateur) découvre à l’âge de 10 ans un roman mystérieux dans le cimetière des livres oubliés. Le jour où il croise l’un des personnages du roman, il cherche à en savoir plus sur l’auteur mais sa recherche le conduira vers un passé et des évènements qu’il ne maîtrise pas.

L’intrigue sonne juste dans ce roman policier qui ne dit pas son nom, où le romantisme et l’humour se mêle subtilement.





L’ombre du Vent, Carlos Ruiz Zafon, ISBN 2-7441-7961-2

dimanche 13 juillet 2014

PARENTHÈSE BÉARNAISE


Le vent soufflait encore sur la route détrempée. Ici et là, quelques branches d’arbres jonchaient le bord de la route. Les grêlons étaient encore visibles comme des stigmates de l’orage qui venait de s’abattre sur le Béarn. Parfois, une rivière charriait son trop plein sur la route, nous obligeant à un passage au ralenti et à l’issue incertaine. Le soleil dominant à nouveau, laissait s’évaporer l’eau des champs dans un nuage de buée, ce qui donnait à la campagne une atmosphère hamiltonienne.

Assise à l’arrière, quand parfois elle levait les yeux de son smartphone, l’adolescente ronchonnait en comparant le climat du Béarn à celui de la Normandie, avec un brin de mauvaise foi dont je soupçonne l’hérédité.

La maison spacieuse est d’aménagement moderne, dotée d’une terrasse où il sera agréable de déjeuner, et d’un grand terrain dont le jardin potager est dévasté depuis la veille par les caprices célestes.

Quant aux dénigrements adolescents, ils se poursuivront longuement après la découverte de l’absence de wi-fi dans la maison !


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Mercredi, la jeune guide débutante censée nous faire visiter le musée de Pau, remplira sa mission au pas de course et -je l’ai vu- en se chronométrant, de manière à réaliser un tourisme rentable et que le plus grand nombre de groupes, peu importe leur taille, bénéficie d’une visite guidée.

Le soir, partant courir derrière la maison, je découvre avec plaisir deux circuits VTT d’une quinzaine de kilomètres, parfaitement réalisables à pied et marchant ou courant. Pour l’heure, je me satisferais en suivant le balisage trente minutes durant avant de faire demi-tour et revenir sur mes pas.



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Jeudi, première randonnée à Prades Piètat. La légende dit que la vierge serait apparue à des bergers au sommet d’une colline, la dévotion poussera les ouailles à bâtir en l’endroit une église, on ne plaisante pas avec les gens d’en haut. Aujourd’hui, le lieu de culte est aussi le départ d’une randonnée sur d’agréables sentiers, à travers bois, longeant crêtes, lisières et ruisseaux. Les récents orages nous obligeront parfois à quitter le sentier inondé en déviant par un champ. L’arrivée se fait face à la dite église, trois croix dominent la colline comme au Golghota.



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Vendredi, la météo un peu sombre nous empêchera de projeter des activités aquatiques ou montagnardes. La visite de Biarritz entre les gouttes n’est certes pas la meilleures des conditions touristiques, mais nous ne ferons pas la fine bouche. Ainsi, nous déambulons vers le Rocher de la Vierge dont la passerelle est ornée de cadenas et rubans d’Amour promettant l’éternité, puis vers les villas un petit peu cossu de la place de l’Atalaye et l’avenue de l’Impératrice. Un imperceptible enthousiasme d’adolescent nous permettra de savoir que la visite de Biarritz fut préférée à Celle de Pau au motif que la seconde nommée était plus petite (et donc proposait moins de magasins annonçant des soldes, ai-je imaginé).


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Entre les gouttes, nous visiterons également Oloron-Sainte-Marie, une des étapes de St Jacques de Compostelle (voie d’Arles) et ville qui sent le chocolat par temps de pluie en raison de la proximité des usines Lindt. Le filles ne manqueront pas d’aller dévaliser copieusement le magasin d’usine du chocolatier, ainsi qu’une boutique de fripes recommandée par le Routard et pour laquelle je préfère attendre dans la voiture en écoutant le Tour de France plutôt que de me corrompre à entrer dans un tel commerce.


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Déjà une semaine et la météo ne s’arrange pas ! Au dîner du septième jour, mon cousin Laurent, régional de l’étape –il est journaliste dans la presse locale-, nous rejoint pour la soirée. Ce fut l’occasion chaleureuse de se revoir après 8 ans, et dans des conditions plus intimes qu’une fête familiale de cent convives !


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Déjà la dernière randonnée. J’y vais seul malgré le temps incertain. Sur le plateau de Ger, à l’est de Pau, les portions passant dans les terres agricoles ne sont pas très bien balisés mais lire une carte m’est une compétence acquise. La traversée du bois de Pouey est un plaisir, entre fougères, houx et châtaigniers, je m’imprègne des sons de la forêt. Les nombreuses rivières du parcours ne sont pas toutes franchies par un pont mais les solutions ne sont jamais loin pour garder les pieds au sec. L’imposant menhir paléolithique du plateau (17 tonnes et 4,8 mètres, dont un tiers dans le sol) signe la présence d’habitants dans la région trois millénaires avant notre ère. Malgré ce vestige du passé, le clou de la randonnée sera le passage d’un chevreuil quelques mètres devant moi. Le ciel parfois menaçant m’épargnera pour ce dernier jour de vacances en Béarn, si ce n'est en lâchant quelques symboliques gouttes.


Pour cette ultime soirée, notre voisin et ancien maire du village, nous invite à prendre l’apéritif pour clore amicalement notre séjour où la chaleur n’est pas venue du ciel. 


Biarritz, avenue de l’Impératrice

Hendaye, Château de l'Abadie

Menhir du plateau de Ger


Forêt de Pouey





vendredi 11 juillet 2014

LA COURSE DES ORPHELINS

Pendant les vacances, les courses sont toujours au programme.


Cela n’était ni prévu, ni arrivé depuis longtemps. Au hasard d’un footing quelques jours auparavant, j’avais observé une affiche annonçant une course pédestre. La course des orphelins, au profit comme son nom l’indique de quelques enfants, était organisé le long des berges de la Gave, au départ du stade d’eaux vives de Bizanos (64). 

La première édition de la course est un peu intimiste, seulement 34 coureurs au départ, pour 13 kilomètres de course nature sur sentiers. Lorsqu’il y a peu de partants, les départs de courses sont toujours un peu rapides, il faut vite se ressaisir de ce débordement d’enthousiasme. 

Au ravitaillement du 4e kilomètre mon classement est déjà figé, mon poursuivant ne me rejoindra plus et si j’aperçois dans le final le coureur qui me précède avec l’impression que la fatigue le fait courir moins vite que moi, je parviens seulement à réduire l’écart sans le rejoindre (il aurait fallu un kilomètre de course supplémentaire). 

Je me classe 9e sur 33 arrivants, avec de bonnes sensations pour cette reprise.

Photo : Cathy


NB : Comme son nom l'indique, la course était organisé au profit de l'association Orphéopolis. Le lien sur le site de l'association en cliquant ici.