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mardi 29 avril 2014

COMPOSTELLE EN FAMILLE, SAISON 4 (1ère partie)

Samedi 26 : Moissac

Le plaisir de se retrouver cette année encore en famille l’emporte sur le désagréable d’une arrivée à Moissac sous la pluie. Il semble que cette année la météo sera la dominante dans notre traversée du Gers et que les capes de pluie seront plus utiles que les tubes de crème solaire !

Si Maman n’est pas là, nous avons tous pris avec nous son numéro de portable, outil qu’elle a promis de consulter régulièrement pour l’occasion et lire nos textos que nous ne manquerons de lui envoyer massivement.

Jeanne également ne marchera pas avec nous, pour cause d’études en médecine très prenantes la première année, Éric marche toujours en béquilles depuis son accident de ski cet hiver, François pérégrine vers Lourdes avec un autre groupe, Marie est en stage, Mon amoureuse à New-York. Nous sommes donc 18 pèlerins cette année (21 l’an dernier).

A Moissac, nous faisons connaissance d’Anne et Alain, jeune couple de la région parisienne qui termine ce soir sa marche commencée à Rocamadour. Nous leur proposons de partager notre repas, ils nous offrent un verre de vin, c’est notre première rencontre de l’année, le début de la magie communicative du chemin de Compostelle.

Dimanche 27 : Moissac-Espalais, 22,3 km.

Comme prévu les vêtements de pluie sont rapidement utilisés ! Nous longeons le Canal latéral à la Garonne avant du bifurquer vers le Département du Gers. Le parcours est difficile, quelques sentiers boueux que nous traversons sous la pluie omniprésente. La gadoue se colle à nos semelles. Le froid me choisis pour victime. Je termine la journée épuisé et enrhumé.

Fort heureusement, l’accueil au gîte « Le Par’chemin » et particulièrement chaleureux. C’est Eve qui nous accueille. Voyant mon état elle m’invite à entrer dans le large couloir de la maison. Je m’assis devant le poêle à bois, Eve m’offre un thé au miel. Très vite, je me laisse envahir par le sommeil, bercé par une musique douce.

Vincent et Sylvie, les deux autres hospitaliers, sont tout aussi accueillant. Sur l’immense table de la terrasse, des livres de poésie et une biographie de Mandela. Si la météo ne nous permet pas de profiter de l’agréable jardin, l’aménagement des lieux est des plus méticuleux.
Ici, la participation aux frais est libre, Vincent fait confiance aux pèlerins et se plait à l’idée de vivre sur ce concept. Le lendemain, Sylvie cherchera à nous retrouver pour nous rendre un vêtement oublié. Vincent, Sylvie et Eve sont des gens qui vous redonnent le moral et l’espoir en la nature humaine.

En plus, je repars guéri !

Lundi 28 : Espalais-Castet-Arrouy, 23,6 km

Nous profitons de la relative clémence céleste pour se remplir les yeux des paysages à Auvillar, dernier village traversé dans le Tarn et Garonne, ou à Flamarens, première bourgade du Gers. Il faudra toutefois attendre Miradoux pour trouver refuge dans un café et se protéger de la pluie qui reprit la route avec nous.   

Le gîte communal de Castel-Arrouy n’a pas la chaleur de la veille. L’employée municipale délivre ses consignes comme des ordres et nous fait observer que si l’une des douches ne produit pas d’eau chaude c’est que nous devons faire pivoter le mitigeur vers la pastille rouge. Cela fonctionne, il n’y a pas lieu de vérifier, c’est ainsi.

Il en est de même pour le wi-fi, j’ai beau me rapprocher de la box comme il m’a été demandé parce qu’un dysfonctionnement n’est pas envisageable, il n’y a pas de connexion.

Les gîtes se suivent et ne se ressemblent pas, mais il en faut plus à un groupe de marcheurs pour se démoraliser…

 Mardi 29 : Castet-Arrouy-Marsolan (20,8 km)

C’est un petit événement dans notre marche : La matinée ne connait pas la pluie. Les sentiers restent boueux bien sûr, mais cette clémence météorologique nous fait du bien. Nous nous restaurons dans la cité médiévale de Lectoure, et prenons un café dans bar-librairie (y-a-t-il une relation avec le nom « Lectoure » et la librairie ?).


La gadoue, la gadoue, la gadoue ! A force de pluie les sentiers ne sont pas toujours très agréables. Dans le Gers, les oies et les canards sont gras. C’est moins connu, mais les sentiers le sont aussi !

La terre est attachante m’a-t-on fait observer.



Une petite contrariété à l’étape suite à un défaut de communication dans le groupe qui me rallonge d’un kilomètre, s’ajoute au rhume de premier jour, à la pluie, au transfert de véhicules auquel il faut penser maintenant. Bref, la fatigue est là.

Heureusement, ce soir nous sommes en pension complète, et le repas copieux nous revigore pour aborder le quatrième jour. 


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