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dimanche 16 mars 2014

MONACO-RUN

Il existe certaines courses dont on ne prend le départ que pour le plaisir de regarder le paysage ! Celle dont le départ est donné à Vintimille et l’arrivée jugée 23,8 km plus loin en Principauté de Monaco a en plus la particularité de traverser trois états.

Ainsi, Marathon jusqu’en 2009, semi en 2010 et transfrontalière depuis, la course Vintimille-Monaco offre ces deux particularités.

Ce n’est pas une balade ordinaire le long de la grande bleue, les organisateurs ayant choisis de corser l’affaire en proposant deux ou trois côtes au menu afin de le rendre moins fade. La première d’entre elle ouvre le bal dès le premier kilomètre et les coureurs qui ont négligés leur échauffement en seront pour leur frais.

Le peloton ensuite poursuit sa route jusqu’à Menton, passe le poste-frontière toujours existant et quitte la ville des citrons pour l’ascension, après la mi-course, vers Roquebrune-Cap-Martin avant de rejoindre la Principauté.

Avec ce parcours atypique, j’ignore encore pourquoi mon ami Claudio qualifie cette course de « bizarre sur le papier » !

Pour l’avoir déjà couru l’année précédente je savais devoir conserver des forces pour les quelques difficultés du parcours, la presque chaleur de mars ne devait pas être négligée non plus.

J’étais venu ce dimanche pour savoir où j’en étais quatre semaines avant le semi-marathon de Hyères et pour me faire plaisir. La mission et doublement remplie, non seulement je me rassure sur ma condition après mes bobos répétés et mes sempiternelles reprises, mais encore je cours avec jubilation ce parcours Italiano-franco-monégasque. Ma petite défaillance à partir du vingt-et-unième kilomètre n’étant qu’une conséquence de ma première sortie longue.

Quand à Gregory, co-équipier peillonais et chauffeur d’un jour, il termine sa course quelques minutes devant moi avec la même difficulté dans les rues de Monaco.

Grégory dans les derniers hectomètres (photo Claude)

En regardant les résultats je termine 273e en 1 h 55'53''. Sortons la calculette : je passe le semi 247e en 1 h 41'24" (soit 4'48" au km), donc je perds 26 places sur les 2,7 derniers km que je cours en 14'29" (soit 5'21" au km) ! Quand je vous dis que j'ai craqué sur la fin

1 commentaire:

  1. Tu t'es vite remis... à écrire. Bravo. Et bravo pour ta course.
    Alors voilà pourquoi ton ami Claudio la voit "bizarre sur le papier" cette course :
    23 km ! Quelle idée ! 20 je vois, 21, je comprends, 42 encore mieux, même 100 je peux imaginer, mais, 23 c'est une drôle d'idée.
    Course en ligne qui oblige à une organisation certaine et un peu rédhibitoire.
    Une montée à Roquebrune très mal placée.
    Je m'étais entretenu avec un organisateur sur un stand. Son explication de ces particularités ne m'avait pas convaincu. Il s'agissait d'en faire une "classique" impossible à comparer (une sorte de Marseille-Cassis)
    Donc, maintenant, avec ton ressenti, je pourrais revoir ma position pour les années à venir. Je te remercie de me faire reposer la question.
    D'autant que ce matin j'avais besoin de 2 h de course dans ma préparation au marathon de Paris (j'ai fait 19 km). J'aurais sans doute été proche des 2h 25 sur la course.
    J'ai la nostalgie du marathon de Monaco, que je n'ai jamais couru. A l'époque, je faisais le 10 km associé. Le top c'était l'arrivée sur la piste dans le stade Louis II.

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