BIENVENUE SUR MON BLOG

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mardi 31 décembre 2013

UN DERNIER BILLET POUR 2013, EN ATTENDANT 2014

"Il était presque treize heures, le soleil d’automne était frais, c’était une période de l’année que j’aimais car octobre est le mois des châtaignes et des champignons. En réalité j’aimais tous les mois de l’année. En janvier les mimosas sont en fleurs sur les collines de l’Esterel, février est le meilleur moment pour faire de la raquette à neige, en mars les jours rallongent, en mai il y a les ponts, en juin les barbecues, en juillet et août les vacances et les cueillettes de mures, en septembre les vendanges et le vin nouveau, en novembre mon anniversaire et en décembre les cadeaux que l’on va faire aux gens qu’on aime. Et toute l’année on découvre des trésors de poésie cachés dans les bibliothèques, des ballades en VTT dans des sentiers inexplorés du Mercantour avec parfois même la chance de croiser un cerf ou une marmotte."

Ce n'est ni par narcissisme ni par mercantilisme que je m'auto-cite mais bien pour souhaiter à mes lecteurs et amis une année 2014 pleine de petits et grands bonheurs, de créations, de découvertes, de passions, de rires et d'affections.

Je ne me lasse pas de Geluck !



mardi 24 décembre 2013

samedi 21 décembre 2013

FIN DE PARTIE

Cette blessure à répétition porte finalement un nom : décollement myo-aponévrotique du vaste externe.

En mai, la cause en était attribuée à l’usure de mes semelles de courses que je changeais, en octobre je la liais au 100 km de Millau, mais mi-décembre il fallait bien se rendre à l’évidence qu’une troisième blessure identique en quelques mois devait trouver son origine ailleurs.

C’est sur une échographie de la zone douloureuse que l’origine de ce bobo est apparu clairement. Un hématome d’un demi-centimètre, séquelle d’un traumatisme ancien et dont la cause serait une mauvaise hydratation.

Nous y voilà ! Je savais pertinemment que je ne buvais pas assez (quoi qu’en disent certains esprits moqueurs) et me voilà puni de cette carence avec la pire sanction pour un coureur à pied : le repos !

Pas de footing pendant les vacances, pourtant bien utiles pour éliminer les calories en cette période. Pas de décrassage du réveillon le 1er janvier avec Thierry KERHORNOU (voir sur ce lien), pas de Prom Classic le 5 janvier non plus.

Et si je dois fermer le compteur 2013 avec deux semaines d’avance, l’année n’en est pas pour autant un mauvais cru et de loin.

- Record personnel sur 10 km le 6 janvier (40’52’’) à la Prom Classic.
- Record personnel sur marathon le 7 avril (3 h 26’ 55’’) à Milan
- Plus longue distance courue en une seule fois le 29 septembre (71 km) à Millau (même si l’objectif était de courir 100 km !)
- Record personnel sur le cross Amnesty de Valbonne le 15 décembre (53’19’’)

Avec à chaque fois des performances anciennes effacées des tablettes (de 2007 pour le 10 km, 2008 pour le marathon, 2009 pour la distance, et 2004 pour le cross Amnesty), ce qui est très rassurant à l’âge ou le cheveu se fait rare et gris !

Bien évidemment, ces résultats-là sont obtenus avec les conseils avisés de l’entraîneur de « Courir à Peillon », mon ami David LAROCHE.

Quinze courses « seulement » en 2013, dont sept premières participations, trois à l’étranger (Milan, Vintimille et Monaco) et une en relais pour un total de 273,325 kilomètres en 25 h 43’ 51’’.

Avec l’entraînement (dont celui de Millau particulièrement conséquent) le compteur est de 1 793 kilomètres en 168 heures et 127 sorties.


2014 se présente avec de nouveaux projets dont particulièrement deux me tiennent à cœur : la course du Viaduc de Millau en mai et le Marathon de Berlin en septembre pour les 25 ans de la chute du Mur.



lundi 16 décembre 2013

CROSS AMNESTY DE VALBONNE

Si l’on excepte la parenthèse monégasque de l’an dernier, il est devenu une tradition que je vienne courir le cross valbonnais  en compagnie de mon ami Patrick, accompagné cette fois par son épouse Dominique en supportrice.

Après les courses enfants et le 4 km où quelques peillonnais n’ont pas boudé les podiums, le 11 km conduisait les coureurs de la Ferme Bermond à Garbejaire au vieux village de Valbonne via le parc de la Brague mêlant route et sentier.

Le parcours vallonné obligeait les concurrents à maintes fois relancer sur ce tracé exigeant. Ainsi, à la sortie de Valbonne, après un escalier casse-patte, c’est Francis, sémillant équipier peillonnais, pas encore septuagénaire, qui accélérait et se plaçait à ma hauteur pour me remotiver.

Le chrono m’indiquait que mon précédent poussiéreux  record sur cette épreuve, datant de 2004, étant en passe d’être effacé des tablettes, ce genre d’information donne des ailes, et c’est d’une bonne minute que j’améliore ma marque (53’27’’ 59e/258) à quelque encablures de Francis (67e en 54’11’’ et premier de sa catégorie).


Quand à Patrick, je l’avais mis en compétition avec Sandrine, amie mouginoise, flanquée du dossard 69, chiffre mythique s’il en est. Bien que galant homme, Patrick (1 h 09’33’’) prendra le meilleur sur la jeune maman (1 h 12’04’’).


Francis (dossard 75) vainqueur V4
photo AMK


mardi 10 décembre 2013

LE SERMON SUR LA CHUTE DE ROME

En corse, dans un petit village, loin de tout, deux enfants du pays reprennent le bar. En quelques mois, l’affaire attire du monde des villages voisins.

Hélas, l’auteur, croit devoir justifier la généalogie des jeunes tenanciers et se perd dans des descriptions historiques dont le lien avec l’histoire paraît bien éloigné, parfois même on s’y ennuie au point d’éviter quelques pages tant on ne sait pas de qui il s’agit.

Pour le lecteur qui n’est pas agrégé de philosophie, la lecture des dix dernières pages de l’épilogue ne s’impose pas.

Pourquoi alors lire un tel livre jusqu’au bout (ou presque) ? Simplement parce qu’il est magnifiquement bien écrit et qu’il peut en être drôle.


 « L’employé portait une chemisette à rayures et une cravate hideuse et Aurélie comprit au bout de quelques minutes qu’elle n’obtiendrait pas les explications qu’elle était venue chercher, car il ne s’agissait que d’exercer avec une délectation répugnante un pouvoir qui ne se manifestait que dans les caprices de son arbitraire, le pouvoir des minables et des faibles, dont ce type en chemisette était le représentant parfait, avec le sourire idiot et suffisant qu’il lui adressait du haut de la citadelle imprenable de sa bêtise. »




LE SERMON SUR LA CHUTE DE ROME, de Jérôme FERRARI
Actes sud, ISBN 978-2-330-01259-5


dimanche 8 décembre 2013

SOUS LES ETOILES

Après les îles de Lérins dimanche dernier, ce sont les cimes de l’arrière-pays qui accueillaient ce samedi les adeptes de course à pied.

A l’occasion du téléthon, pas moins de trois courses sont proposés dans les Alpes-Maritimes : Dimanche à Valbonne, Samedi matin au parc du château de Nice et l’après-midi dans un trail nocturne à Blausasc de 8,4 km et 400 mètres de dénivelé. Les plus fervents projetant de réaliser le triptyque.

Les occasions de se tordre une cheville deux semaines avant Noël n’étant pas si fréquentes, j’ai choisi naturellement les pentes Blausascoises pour crapahuter à la lueur des lampes frontales sur des sentiers parfois boueux ce que, nocturne oblige, nous ne découvrions qu’au dernier instant.

Si l’ascension se fait le plus souvent en marchant, la descente empruntant une piste de VTT est beaucoup plus délicate à appréhender, et ce n’est pas les ampoules que je devinais naissantes sur mes orteils qui facilitèrent ma progression.

J’ai utilisé deux techniques dans les passages les plus pentus, la méthode « rattrapage à un arbre » qui ne doit pas se faire à grande vitesse, ou la méthode dite « sur le cul » guère plus esthétique mais permettant de franchir les obstacles en anticipant une éventuelle chute que par ailleurs je ne saurais éviter.

L’artisanat de l’organisation, et probablement le manque de bénévoles faisaient que les coureurs arrivaient par deux endroits différents –soit par le stade, soit par la route- ce qui ne variait les distances que d’une cinquantaine de mètres et ne provoqua pas la moindre réclamation d’arbitrage dans cette ambiance conviviale et bon enfant.

Régis, autre représentant du club peillonnais, se classe brillamment 7e en 49 minutes, tandis que je passe la ligne modestement 35e  en 1 heures 2. (62 arrivants).


Convivialité du club faisant loi à Peillon, l’après course s’est terminé devant un apéro chez Régis.


samedi 7 décembre 2013

MADIBA

Depuis hier les témoignages ont été nombreux de personnalités courant les plateaux de télévisions pour raconter avec émotion leur rencontre avec Nelson Mandela.

Pour moi qui, comme la plupart, ne l’ai jamais rencontré, Nelson Mandela représentait le tout début de ma pensée politique. Près de trente ans plus tard, l’antiracisme demeure ma seule constante idéologique (et justifie à lui seul ma présence à une réunion publique demain à Nice).

Plutôt que de retracer une nouvelle biographie, d’expliquer à nouveau en quoi Mandela est une icône, de narrer derechef la force de la réconciliation, je vous propose la relecture d’INVICTUS, ce poème de William Henley (1843-1903), qui fut pour Nelson Mandela un soutien et une source d'inspiration durant sa longue captivité.

Dans les ténèbres qui m'enserrent
Noires comme un puits où l'on se noie
Je rends grâce aux dieux, quels qu'ils soient
Pour mon âme invincible et fière.

Dans de cruelles circonstances
Je n'ai ni gémi ni pleuré
Meurtri par cette existence
Je suis debout, bien que blessé.

En ce lieu de colère et de pleurs
Se profile l'ombre de la Mort
Je ne sais ce que me réserve le sort
Mais je suis, et je resterai sans peur.

Aussi étroit soit le chemin
Nombreux, les châtiments infâmes
Je suis le maître de mon destin
Je suis le capitaine de mon âme.


Parmi les témoignages parus hier, celui du poète Moktar El Amraoui est un des plus beaux que j’ai pu lire : sur ce lien-ci 

Autre signe que Mandela était un grand homme est que même l’ ami Franck 77 (auteur du blog de la déconnitude) en arrive à être gentil et compassionnel ! sur ce lien-là 

Et même en ch'ti, sur cet autre lien.

Nelson Mandela. avait reconnu le rôle pionnier du scoutisme dans l'intégration de la société sud-africaine. En effet, depuis 1977, l'association sud-africaine de scoutisme avait ouvert les portes à tous les jeunes Sud-Africains en une seule association unie, sans ségrégation






dimanche 1 décembre 2013

SUR UNE ÎLE


C’est une ballade traditionnelle
Quelques semaines avant Noël
Tous les crossmen Maralpins
Vont se défouler aux Lérins

La journée commence en bateau
On a scruté la météo
Les enfants courent en premier
En un tour la course et bouclée

Après une course sans faille
Ils auront tous une médaille
Même s’ils se sont bousculés
Parfois certains sont tombés

Et puis les courses s’enchainent
Les bénévoles se démènent
Après on pique-nique sur l’île
L’affaire se passe en famille

Les aînés vont en découdre
Feront-ils parler la poudre ?
Eviter les flaques, grimper les bosses
Relancer, puiser dans nos forces

Quand la ligne d’arrivée est passée,
Chacun raconte son épopée
Ses accélérations stratégiques
Ses grandes décisions tactiques

Puis l’on repart longeant la mer
Laissant l’île à sa vie, ses lumières
Reprenant le bateau par centaines
Promettant de revenir l’année prochaine


Une course enfant (photo Claude)