BIENVENUE SUR MON BLOG

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samedi 31 août 2013

LE REVERS

Elle voulait juste téléphoner,
Pour parler, cicatriser une plaie ouverte depuis des années par les ainés
Peu importe d’ailleurs l’histoire est si ancienne, les enfants n’étaient pas encore nés
Et puis le ton a monté

D’autres s’en sont mêlés
Sans le vouloir, sans savoir, sans comprendre vraiment,
Elle aurait tant aimé juste parler
Avant, elle n’était qu’une enfant

Elle m’a téléphoné en pleurant
Elle craignait de ne plus voir ses cousins
A cause d’un malentendu malsain
Maladroit ou stupide, enfin

Tu n’as pas à regretter
D’avoir essayé de parler
La vie est ainsi faite
Des refus, des revers, des défaites

Gens que j’aime tant
Prenez le temps
De vous parler
De vous aimer

Elle voulait juste téléphoner,

Pour parler.




mardi 27 août 2013

PAS DE CHICHIS

Qui c’est déjà l’auteure ? Marianne Maury Kaufmann ? Une illustratrice ?

Ah oui, ce coup de crayon là me dit quelque chose ! Une BD sympa dans un magazine. Ces magazines que les hommes feuillettent sans en avoir l’air et s’ils en parlent, jurent l’avoir lu par hasard dans une salle d’attente. Il faut dire qu’un homme doté de testostérone en proportion normale n’avoue pas avoir lu, dans Fémina, la bande dessinée « Gloria », de Marianne Maury Kaufmann.

Pourtant, sur sa page Facebook,  on y voit plein de dessins très sympas.

Mais, Marianne est aussi nouvelliste, c’est en quelque sorte une collègue.

« Pas de chichis » est son premier recueil de nouvelles (un autre point commun avec moi), à ma connaissance en tout cas puisqu’elle n’a pas de page Wikipédia (troisième point commun !).

On y retrouve des nouvelles de la vie quotidienne, racontées avec énormément d’humour. L’auteure sait aussi nous emmener sur des thèmes difficiles (la maladie, la mort, l’incarcération ou la solitude) mais toujours avec finesse, sans nous ennuyer.





PAS DE CHICHIS, de Marianne Maury Kaufmann, 
éditions FAYARD, 
ISBN 978-2-213-671102-4

mardi 20 août 2013

IMMORTELLE RANDONNÉE

J’aime beaucoup Jean-Christophe RUFIN, tant ses livres (Rouge Brésil, Globalia, …) que sa personnalité, mais son nouvel opus m’a bien déçu.

Le commencement du livre semblait prometteur, ponctué d’anecdotes singulières sur le choix du chemin et le commencement du pèlerinage, j’ai ensuite sombré dans l’ennui de monotones notes de voyages.

Cela ne m’arrive pas souvent, mais j’ai refermé le livre avant la fin !

Est-ce pour avoir marché épisodiquement sur le chemin de Saint-Jacques ou une exigence qualitative que j’espérais de l’auteur ? Je ne saurais le dire.





IMMORTELLE RANDONNE, de Jean-Christophe RUFIN
Editions GUERIN
ISBN : 978-2-35221-061-0


jeudi 15 août 2013

FIBROTHON

FIBROTHON

Qui connait la fibromyalgie ?

« après avoir été considérée comme un syndrome, la fibromyalgie est une maladie caractérisée par un état douloureux musculaire chronique (myalgies diffuses) étendu ou localisé à des régions du corps diverses, qui se manifeste notamment par une allodynie tactile et une asthénie (fatigue) persistante et pouvant devenir invalidante. »

Du 14 au 26 août, Thierry Kerhornou a choisi, de parcourir la Métropole Nice-Côte d’Azur en courant pour faire connaitre cette maladie.

Habitué des course extrêmes, coureurs de trails, de triathlon, de 24 heures (il prépare actuellement un 72 heures), Thierry a fait le Tour de la France, des Alpes-Maritimes et de la région PACA en courant.

Homme au grand cœur, il a dédié son « décrassage du réveillon » à une association en soutien aux maladies de Paloma et Marley (voir sur ce blog).

Cette semaine il ne courra pas moins de 470 kilomètres, ponctuant son parcours des courses officielles, le 14 août à Guillaumes sous des trombes d’eau, le 15 à Valbonne, le 18 à Pelasque, et le 25 à Isola.

Thierry n’est jamais seul sur son parcours, accompagné par des amis ou des anonymes, qui parcourent avec lui quelques kilomètres.

Ce matin férié, je n’ai pas manqué de passer une heure et demie à ses côtés avec quelques autres dont un petit garçon d’une dizaine d’année tout au plus, sur son vélo.

Merci Titi !

Thierry à son arrivée à Nice le 14 août (photo Anne-Marie)



Pour en savoir plus :








samedi 10 août 2013

LA FETE A TONTON

Tonton est un malin. Il ne fête pas son anniversaire de changement de dizaine mais organise une « Carambar Party » l’année d’après.

C’est un fait établi, passé la cinquantaine, voire dès la quarantaine, l’humain est beaucoup moins enclin à fêter ses anniversaires tout en appréciant les fêtes. Ainsi, notre Tonton Carambar a usé de subterfuge pour organiser une fête qui ne soit pas une commémoration du temps qui passe.

Les cousins, pour l’occasion, se sont retrouvés dans un gîte beauceron, dormir sur place permettant de trinquer avec ceux que nous n’avons pas revu depuis si longtemps !

Tonton avait bien fait les choses, pour le symbole il avait choisi les vins provenant des régions où vivent ses deux filles. Les neveux lui avaient concoctés une chansonnette en forme d’hommage. Une expo photo en l’honneur de Tonton, un costume de Carambar, tout était là pour célébrer notre Tonton (septuagénaire, disons-le sans cafter)

Et le lendemain il ne fut pas question de repartir comme ça, quoiqu’en protestait notre système digestif et mon plan d’entraînement…

Mais pourquoi ton Tonton est-il affublé du sobriquet « Carambar », vous entends-je questionner circonspects ? Il fait des blagues à deux balles ? Il est le grand patron de l’entreprise qui confectionne la confiserie caramélisée ?

Rien de tout cela, cher ami lecteur attentif et assidu, c’est seulement que Tonton ne vient jamais sans un sac de Carambar pour ses neveux, qui l’ont ainsi nommé.

Puis, ma bien-aimée, ma maman et moi sommes rentrés en train pour quelques jours de dilettantes dans le pays de Retz (dilettante que seul l’entraînement sportif faisait exception). Ballades, plage -ici on nage avec du dénivelé- grillades, fruits de mer, muscadet, bavardages. Il existe des moments plus désagréables.


Une petite bruine Atlantique accompagnait notre départ afin que nous n’en ayons aucun regret.


Tonton heureux en ballade familiale

Tonton heureux à l'apéro

Tonton heureux en faisant le couillon (avec Clément)

vendredi 9 août 2013

MILLAU, J-50

Une compétition telle que les 100 kilomètres de Millau nécessite, on s’en doute, une préparation sur plusieurs semaines si le futur « centbornard » veut franchir la ligne d’arrivée en souriant pour la photo.

L’ami-entraîneur parti dans l’aventure avec moi a concocté un plan d’entraînement qui nous permettra de boire le champagne à notre succès le soir du 28 septembre prochain dans la cité aveyronnaise.

Le programme ne prévoit pas moins de cinq entraînements hebdomadaire, entre fractionné, allure marathon, sortie longue et footings de récupération, soit 7 à 8 heures et environ 80 kilomètres.

C’est Marvejols-Mende qui a marqué le début de la préparation et je m’efforce de suivre le plan avec la plus grande assiduité même si un blessure à l’œil a contrarié quelques jours ma bonne volonté, ainsi qu’une petite fête un brin tardive….

A J-50, les kilomètres et les heures de préparation s’accumulent sur les routes (outre les environs de Nice, j’ai également courus dans la Beauce, Saint Brévin et le Pays de Retz). Les sensations sont bonnes malgré cette appréhension (normale) du moment où je passerais la mi-course et, pour moi, une distance qui m’est inconnue.



plus que la moitié ! (photo organisation)




NB : Je travaille au projet d’un direct sur mon blog le jour de la course (bientôt des informations)